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"Faire une fausse couche" : pourquoi un collectif veut en finir avec cette expression culpabilisante
VU DANS LA PRESSE - Dans une tribune, le collectif "Fausse couche, vrai vécu" dénonce un terme culpabilisant qu'il faudrait remplacer par "arrêt naturel de grossesse".
Fausse couche : une épreuve qui touche une femme sur dix, pourtant taboue (illustration)
Crédit : istock
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Remplacer le terme fausse couche par celui d'"arrêt naturel de grossesse". Dans une tribune parue dans Le Monde dimanche 27 mars, les membres du collectif "Fausse couche, vrai vécu" dénonce l’omerta autour des "arrêts naturels de grossesse" en France.
Une grossesse sur quatre se termine au cours du premier trimestre, "moment où il ne faudrait pas parler de sa grossesse". "Chaque année, 200.000 Françaises traversent cette épreuve", peut-on lire dans la tribune.
Le collectif - dont les fondatrices sont Judith Aquien, Fanny de Font-Réaulx, Mathilde Lemiesle, Sandra Lorenzo, Anna N’Diaye et Paloma Stefani - précise dans la tribune que l’expression faire une fausse couche "culpabilise et invisibilise". Car les auteures de la tribune insiste : ce n'est pas un acte volontaire.
Le collectif réclame alors la mise en place d’une campagne nationale d’information multimédia sur le sujet, ainsi que l’instauration d’un arrêt de travail rémunéré d’au moins trois jours pour les femmes et leur conjoint, la possibilité d’un suivi psychologique remboursé et l’intégration d’un enseignement sur le sujet dans les cours d’éducation à la sexualité.
