François Hollande juge l'acte "inqualifiable et intolérable". Le président de la République a réagi à l'agression, samedi 8 octobre, de quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne). Deux d'entre eux ont été "sérieusement blessés", par une dizaine de personnes. Cette attaque "met en cause la vie de fonctionnaires dont la mission est de protéger la population", a déploré le chef de l'État. "Tout sera fait pour retrouver les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice pour qu’ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte", promet-il.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve fait lui aussi part "de sa profonde indignation" et "condamne avec la plus grande fermeté ces actes d'une extrême gravité, car portant atteinte à l'intégrité physique de policiers dans l'exercice de leurs fonctions de protection de la population", selon un communiqué, qui précise que ce dernier "se rendra à leur chevet dès que possible".
Peu avant 15 heures, les agresseurs ont lancé sur deux véhicules de police des cocktails Molotov. Les deux policiers sérieusement blessés "souffrent d'importantes brûlures et ont été conduits dans un hôpital parisien", a indiqué une source policière. D'autres policiers arrivés en renfort dans une deuxième voiture "ont essuyé eux aussi des jets de cocktails Molotov", a poursuivi cette même source.
Les deux voitures de police ont été incendiées et détruites. À ce stade, aucune interpellation n'a été opérée. "Tout est mis en oeuvre pour retrouver et interpeller les auteurs de ces actes intolérables", affirme Bernard Cazeneuve.
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