Cela fait bientôt trois semaines qu'un pays entier est en alerte, attendant dans la crainte de savoir ce que lui réserve dame Nature. Mi-août, le plus haut volcan du monde (il culmine à près de 6.000 mètres d'altitude) s'est réveillé, projetant d'imposantes volutes de cendre et de fumée à plus de huit kilomètres du sol.
Un phénomène inquiétant pour les scientifiques, qui considèrent le Cotopaxi comme l'un des volcans les plus dangereux de la planète. D'après les estimations, une éruption pourrait même menacer directement quelque 300.000 personnes alentour. Un risque avéré que le gouvernement équatorien tente pourtant de minimiser, muselant la presse pour "ne pas créer la panique". Dans la communication officielle pourtant, et malgré les nombreuses photo du panache qui s'élève du sommet, le ministre de la Sécurité assure qu'il ne se dégage que "des émissions de vapeur et des quantités modérées de cendres".
Dans le même temps, les autorités pour cependant suggéré une "auto-évacuation" aux habitants des zones proches du géant andin. Lors de la dernière éruption du Cotopaxi, les ravages avaient été considérables : du fait de sa haute altitude, le volcan est couvert d'une neige qui fond au contact de la lave, provoquant des coulées de boue et de terre dévastatrices.
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