Les agriculteurs mobilisés ont allumé un feu, mardi, devant l'aéroport de Toulouse-Blagnac, comme a pu le constater RTL sur place. L'intervention rapide des pompiers de la ville rose a empêché que les flammes ne touchent les alentours.
Les conditions d'un accord entre les pays latino-américains du Mercosur et ceux de l'Union européenne "ne sont pas réunies", mais les négociations continuent, a affirmé mardi le porte-parole de la Commission européenne Eric Mamer.
"À l'heure actuelle, l'analyse de la Commission est que les conditions pour conclure des négociations avec le Mercosur ne sont pas réunies", a-t-il affirmé à Bruxelles. Mais "les discussions continuent et l'Union européenne continue à poursuivre son objectif d'atteindre un accord qui respecte les objectifs de l'UE en matière de durabilité et qui respecte nos sensibilités notamment dans le domaine agricole", a-t-il ajouté.
"Je ne vois pas comment, dans son discours de politique générale, Gabriel Attal pourrait annoncer des choses qui pourront amener à lever des barrages", reconnait le président des Jeunes agriculteurs. "Personne n'a intérêt que le conflit s'enlise", juge Arnaud Gaillot au micro de RTL. "Au vu de l'épisode de vendredi, on n'est pas à deux jours près pour être sûr que le compte y soit", avance-t-il.
Parmi les mesures qui pourraient être annoncées ce mardi, le président des Jeunes agriculteurs évoque sur RTL d'éventuelles "mesures sectorielles", notamment sur la viticulture. "Sur le reste, rien n'est stabilisé." Plus largement, lors de leur rendez-vous avec Gabriel Attal, les syndicats ont eu le "sentiment" que l'exécutif "avait changé de logiciel". "Cela n'est déjà pas simple."
"Pour l'instant, des gages, on n'en a pas. On est encore en discussions, rien n'est stabilisé", explique Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs au micro de RTL. "On a le sentiment que nos politiques commencent à comprendre et à prendre conscience du mouvement de son ampleur."
Lundi soir, Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau (président de la FNSEA) ont été reçus pendant plus de trois heures par le Premier ministre Gabriel Attal.
Depuis le blocage du cortège principal au petit matin, les agriculteurs qui tentent de rallier Rungis se sont divisés en plusieurs minicortèges. Certains se sont perdus, d'autres sont parvenus à rejoindre l'A20 au niveau d'Argenton-sur-Creuse (Indre). La préfecture a alors pris la décision de fermer l'autoroute au public pour permettre aux tracteurs de continuer leur progression.
La stratégie des gendarmes est de rassembler les manifestants sur l'autoroute. Aucun débordement n'est à signaler. Les agriculteurs sont donc actuellement bloqués sur l'A20 dans l'Indre.
Revenons sur un mot qu'on entend beaucoup dans les revendications des agriculteurs : la jachère. Qu'est-ce que c'est ? À quoi ça sert ? Explications signées Virginie Garin pour RTL.
Selon nos informations, les agriculteurs venus d'Agen en tracteur ont été stoppés dans leur progression pour ne pas qu'il s'y rendent. Il ne s'agirait donc pas d'un simple contrôle routier mais d'une décision préfectorale. Au moins trois escadrons de gendarmerie mobile étaient mobilisés, selon les informations du service police-justice de RTL.
"On est reparti tranquillement de Limoges direction Paris. On a pris l'autoroute, on s'est fait cueillir par des CRS, des blindés très armés avec des masques", peste Karine Duc de la Coordination rurale 47 sur RTL.
La situation est très tendue, certains agriculteurs veulent échapper aux forces de l'ordre et ont assé les barrières d'autoroutes pour emprunter la nationale, une route parallèle qui mène aussi à la capitale. "Quelques uns ont essayé de s'échapper. ils vont être rattrapés, évidemment. Qu'on nous laisse manifester ! On n'est pas des terroristes nous", insiste-t-elle.
"Je comprends leur colère. Elle met en lumière un scandale : que des milliers de paysans ne vivent plus de leur travail d'un côté et que des millions de Français ne plus manger à cause d'une inflation qui explose", estime la Secrétaire générale de la CGT Sophie Binet au micro de RTL. Elle accuse les "multinationales" et la "finance" d'être responsables de cette situation
RTL a mené l'enquête dans nos assiettes. Alors que les agriculteurs appellent les consommateurs à manger français, la rédaction de RTL a voulu savoir s'il était possible de consommer français sans payer trop cher. Pour cela, nous avons comparé les prix à Colomiers, près de Toulouse, entre une grande surface et une magasin de circuit court.
Premier constat, les produits français sont en concurrence directe avec ceux qui viennent d'ailleurs.
"C'est très tendu. On est bloqués par les CRS, cela ne va pas du tout", confirme Karine Duc, de la Coordination rurale 47 auprès de RTL ce mardi matin.
Selon les informations de RTL, le convoi parti lundi depuis Agen et mené par la Coordination rurale en vue de "bloquer Rungis" s'est arrêté, peu après 6 heures, au niveau de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) face aux forces de l'ordre sur l'autoroute A20. Il restait, aux agriculteurs, à parcourir plus de 340 kilomètres jusqu'au marché national de Rungis.
Impossible de savoir pour l'heure si le convoi a été complètement bloqué dans sa progression ou s'il s'agissait d'un contrôle policier. Ce que l'on comprend, c'et que les force sde l'ordre attendaient le convoi sur l'autoroute. Les participants du convoi ont, semble-t-il, quitter l'autoroute pour continuer leur chemin vers Rungis via la nationale 20.
"Les agriculteurs ne demandent pas moins de normes environnementales. Ils demandent moins de paperasse administrative. La problématique, ce ne sont pas les normes ; la problématique, c'est la charge administrative de ces normes et la concurrence déloyale", défend Sandrine le Feur, agricultrice "bio" à Pleyber-Christ et députée Renaissance du Finistère sur RTL
"Le Premier ministre a largement répondu à leurs attentes et à leurs revendications", juge Sandrine le Feur, agricultrice "bio" à Pleyber-Christ et députée Renaissance du Finistère sur RTL. "Ce n'est pas du jour au lendemain que tout va se faire. Maintenant, un travail s'engage avec les préfets"
Une première nuit sur l'autoroute près de Paris. Sur l'A15, comme sur sept autres autoroutes près de Paris, plusieurs dizaines d'agriculteurs ont passé la nuit sur le bitume pour faire entendre leur colère dans le cadre de leur opération dite du "siège de Paris". Sur place, tout a été préparé pour tenir le plus longtemps possible. RTL s'est rendu sur place.
Yannick Jadot a vivement critiqué les récents contrats signés par le gouvernement avec certains pays agricoles comme la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Kenya, qui "détruisent notre agriculture". "C'est la mondialisation de la malbouffe, de la souffrance animale et de la disparition des paysans", a-t-il dénoncé. "Agriculteurs et écologistes, on est condamnés à travailler ensemble parce qu'il n'y a pas d'agriculture sans nature et pas de nature, de vivant, sans alimentation", a ajouté le sénateur de Paris.
Après les autoroutes, c’est l’aéroport de Blagnac que les agriculteurs de Haute-Garonne prennent d’assaut. Les manifestants bloquent ainsi l’accès entre l’A620 et Blagnac tandis que le trafic demeure très perturbé sur l’A64, vers la commune de Roques. Des pneus ont été incendiés au niveau d'un rond-point.
Des dizaines d'agriculteurs italiens ont protesté mardi avec leurs tracteurs près de Milan, dernier épisode en date d'une série de manifestations à travers le pays, motivées par des craintes pour leurs revenus.
Des manifestations improvisées se sont déroulées ces dernières semaines de la Sicile jusqu'au nord du pays et des convois de tracteurs bloquant les routes sont désormais régulièrement signalés, même si l'ampleur du mouvement n'a pas atteint le niveau des manifestations d'agriculteurs en France, en Allemagne ou en Belgique.
"Nous sommes prêts à tout bloquer, trahis par l'Europe", pouvait-on lire sur une pancarte lors de la manifestation organisée près de Melegnano, dans la banlieue de Milan.
Les agriculteurs mobilisés ont allumé un feu, mardi, devant l'aéroport de Toulouse-Blagnac, comme a pu le constater RTL sur place. L'intervention rapide des pompiers de la ville rose a empêché que les flammes ne touchent les alentours.
Les conditions d'un accord entre les pays latino-américains du Mercosur et ceux de l'Union européenne "ne sont pas réunies", mais les négociations continuent, a affirmé mardi le porte-parole de la Commission européenne Eric Mamer.
"À l'heure actuelle, l'analyse de la Commission est que les conditions pour conclure des négociations avec le Mercosur ne sont pas réunies", a-t-il affirmé à Bruxelles. Mais "les discussions continuent et l'Union européenne continue à poursuivre son objectif d'atteindre un accord qui respecte les objectifs de l'UE en matière de durabilité et qui respecte nos sensibilités notamment dans le domaine agricole", a-t-il ajouté.
Sur RTL, le président des Jeunes agriculteurs Arnaud Gaillot estime que le choix de la Coordination rurale de se rendre au marché de Rungis "n'est pas une bonne idée". "En plus (...), il faut faire preuve de responsabilité", exhorte-t-il. Dimanche, le ministre de l'Intérieur a indiqué que le blocage de Rungis était une ligne rouge de l'exécutif. "Les consignes sont claires : pas d'atteintes aux biens et aux personnes."
"Je ne vois pas comment, dans son discours de politique générale, Gabriel Attal pourrait annoncer des choses qui pourront amener à lever des barrages", reconnait le président des Jeunes agriculteurs. "Personne n'a intérêt que le conflit s'enlise", juge Arnaud Gaillot au micro de RTL. "Au vu de l'épisode de vendredi, on n'est pas à deux jours près pour être sûr que le compte y soit", avance-t-il.
Parmi les mesures qui pourraient être annoncées ce mardi, le président des Jeunes agriculteurs évoque sur RTL d'éventuelles "mesures sectorielles", notamment sur la viticulture. "Sur le reste, rien n'est stabilisé." Plus largement, lors de leur rendez-vous avec Gabriel Attal, les syndicats ont eu le "sentiment" que l'exécutif "avait changé de logiciel". "Cela n'est déjà pas simple."
"Pour l'instant, des gages, on n'en a pas. On est encore en discussions, rien n'est stabilisé", explique Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs au micro de RTL. "On a le sentiment que nos politiques commencent à comprendre et à prendre conscience du mouvement de son ampleur."
Lundi soir, Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau (président de la FNSEA) ont été reçus pendant plus de trois heures par le Premier ministre Gabriel Attal.
Depuis le blocage du cortège principal au petit matin, les agriculteurs qui tentent de rallier Rungis se sont divisés en plusieurs minicortèges. Certains se sont perdus, d'autres sont parvenus à rejoindre l'A20 au niveau d'Argenton-sur-Creuse (Indre). La préfecture a alors pris la décision de fermer l'autoroute au public pour permettre aux tracteurs de continuer leur progression.
La stratégie des gendarmes est de rassembler les manifestants sur l'autoroute. Aucun débordement n'est à signaler. Les agriculteurs sont donc actuellement bloqués sur l'A20 dans l'Indre.
Mardi, les agriculteurs bloquent plusieurs axes structurants de la métropole lyonnaise, comme à Pierre-Bénite au sud de Lyon. La circulation est, selon la préfecture, très perturbée. Les services de l'État dans la région appellent les usagers à différer leurs trajets.
Peut-on vraiment manger français et à quel prix ? "Depuis 1990, les importations de fruits et légumes ont explosé de 60%", rappelle au micro de RTL Lionel Mauguin, chef de rubrique au magazine 60 millions de consommateurs. Résultat, le prix des produits français a flambé. "Il y a moins de production française"
L'un des produits les plus parlants pour parler de cette situation de concurrence entre producteurs français et étrangers : les tomates en barquette. Celles provnant du Maroc sont affichées à moins d'un euro. "Le Maroc est un pays où le coût du travail est plus bas", Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution et chroniqueur sur RTL. De plus, le Maroc bénéficie de la part de l'UE d'un accord de libre-échange. "300.000 tonnes de tomates marocaines rentrent, chaque année, en France", ajoute-t-il. Olivier Dauvers plaide pour l'affichage plus clair de la provenance des produits.
Revenons sur un mot qu'on entend beaucoup dans les revendications des agriculteurs : la jachère. Qu'est-ce que c'est ? À quoi ça sert ? Explications signées Virginie Garin pour RTL.
Bloqué au petit matin, le convoi parti d'Agen lundi pour rallier le marché de Rungis est reparti de Limoges ce matin, tôt. En totut, 200 tracteurs participent à ce convoi agricole.
Selon nos informations, les agriculteurs venus d'Agen en tracteur ont été stoppés dans leur progression pour ne pas qu'il s'y rendent. Il ne s'agirait donc pas d'un simple contrôle routier mais d'une décision préfectorale. Au moins trois escadrons de gendarmerie mobile étaient mobilisés, selon les informations du service police-justice de RTL.
"On est reparti tranquillement de Limoges direction Paris. On a pris l'autoroute, on s'est fait cueillir par des CRS, des blindés très armés avec des masques", peste Karine Duc de la Coordination rurale 47 sur RTL.
La situation est très tendue, certains agriculteurs veulent échapper aux forces de l'ordre et ont assé les barrières d'autoroutes pour emprunter la nationale, une route parallèle qui mène aussi à la capitale. "Quelques uns ont essayé de s'échapper. ils vont être rattrapés, évidemment. Qu'on nous laisse manifester ! On n'est pas des terroristes nous", insiste-t-elle.
"Le point commun, c'est l'exigence de pouvoir vivre de son travail", estime Sophie Binet. "Nous appellons les salariés à multiplier les grèves pour gagner les augmentations de salaire", martèle-t-elle, deux jours avant une grève dans l'Éducation.
"Il faut revoir des mécanismes légaux pour garantir aux agriculteurs leurs revenus et leur permettre de vivre de leur travail. Ce n'est pas possible qu'ils aient à choisir entre la situation sociale et la situation environnementale", lance Sophie Binet au micro de RTL
"Il y a besoin de réguler le système agricole. Il faut aussi mettre fin au libre-échange non régulé", avance Sophie Binet.
"Je comprends leur colère. Elle met en lumière un scandale : que des milliers de paysans ne vivent plus de leur travail d'un côté et que des millions de Français ne plus manger à cause d'une inflation qui explose", estime la Secrétaire générale de la CGT Sophie Binet au micro de RTL. Elle accuse les "multinationales" et la "finance" d'être responsables de cette situation
RTL a mené l'enquête dans nos assiettes. Alors que les agriculteurs appellent les consommateurs à manger français, la rédaction de RTL a voulu savoir s'il était possible de consommer français sans payer trop cher. Pour cela, nous avons comparé les prix à Colomiers, près de Toulouse, entre une grande surface et une magasin de circuit court.
Premier constat, les produits français sont en concurrence directe avec ceux qui viennent d'ailleurs.
La présentatrice de "L'amour est dans le pré" est allée à la rencontre des agriculteurs sur plusieurs points de blocage autour de la capitale. "Je ne m'auto-proclame pas porte-voix, mais malheureusement la situation fait qu'effectivement, il est peut-être plus facile de donner une parole quand on est animatrice à la télévision qu'agriculteur concerné. C'est ainsi. Je joue le jeu avec grand plaisir", a-t-elle déclaré hier sur RTL.
"C'est très tendu. On est bloqués par les CRS, cela ne va pas du tout", confirme Karine Duc, de la Coordination rurale 47 auprès de RTL ce mardi matin.
Selon les informations de RTL, le convoi parti lundi depuis Agen et mené par la Coordination rurale en vue de "bloquer Rungis" s'est arrêté, peu après 6 heures, au niveau de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) face aux forces de l'ordre sur l'autoroute A20. Il restait, aux agriculteurs, à parcourir plus de 340 kilomètres jusqu'au marché national de Rungis.
Impossible de savoir pour l'heure si le convoi a été complètement bloqué dans sa progression ou s'il s'agissait d'un contrôle policier. Ce que l'on comprend, c'et que les force sde l'ordre attendaient le convoi sur l'autoroute. Les participants du convoi ont, semble-t-il, quitter l'autoroute pour continuer leur chemin vers Rungis via la nationale 20.
"Les agriculteurs ne demandent pas moins de normes environnementales. Ils demandent moins de paperasse administrative. La problématique, ce ne sont pas les normes ; la problématique, c'est la charge administrative de ces normes et la concurrence déloyale", défend Sandrine le Feur, agricultrice "bio" à Pleyber-Christ et députée Renaissance du Finistère sur RTL
"Le Premier ministre a largement répondu à leurs attentes et à leurs revendications", juge Sandrine le Feur, agricultrice "bio" à Pleyber-Christ et députée Renaissance du Finistère sur RTL. "Ce n'est pas du jour au lendemain que tout va se faire. Maintenant, un travail s'engage avec les préfets"
Une première nuit sur l'autoroute près de Paris. Sur l'A15, comme sur sept autres autoroutes près de Paris, plusieurs dizaines d'agriculteurs ont passé la nuit sur le bitume pour faire entendre leur colère dans le cadre de leur opération dite du "siège de Paris". Sur place, tout a été préparé pour tenir le plus longtemps possible. RTL s'est rendu sur place.
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