Le plan pour l'égalité salariale femme-gomme qui sera présenté ce mercredi 7 mars par le Premier ministre prévoit plus de contrôles pour les entreprises qui ne jouent pas le jeu, alors que la loi les y oblige. Seules 0,2 % ont été sanctionnées sur les quatre dernières années. Des contrôles "indispensables", pour Sophie Binet, secrétaire générale adjointe CGT cadres en charge de l'égalité hommes-femmes.
"Aujourd’hui, il y a 60% des entreprises qui ne respectent pas la loi qui impose de négocier. Il y en a seulement 0,2% qui sont sanctionnées, donc la première des choses à mettre en place, c'est la généralisation des sanctions", affirme-t-elle.
"Nous attendons des mesures contraignantes de façon à ce que ces sanctions soient généralisées et soient liées, non pas seulement comme aujourd'hui à une obligation de moyens, mais une obligation de résultat et de surpression des écarts salariaux".
La syndicaliste souligne qu'une vigilance particulière sera accordée à ces écarts salariaux. "Ce que nous voyons dans les entreprises, c'est des études économétriques qui conduisent à neutraliser les écarts. Par exemple, au lieu de travailler sur l'ensemble de la rémunération, on travaille seulement sur le salaire de base (...) Alors qu'aujourd'hui il y a 26% d'écart en moyenne entre les femmes et les hommes eh bien dans certaines entreprises, une fois qu'elles ont sorti leur baguette magique, il ne reste plus que 2% d'écart", déplore Sophie Binet. Et de marteler qu'il "faut bien travailler sur ces 26%".
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