La proposition est lancée au ministre de l'Éducation par Valérie Pécresse, à son niveau régional. La présidente d'Île-de-France estime que ce serait bon pour les apprentissages et la santé des 500.000 lycéens, et que cela améliorerait aussi la situation dans les transports.
Invité lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a répondu à l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur : "Je suis très ouvert aux expérimentations (...) Lorsqu'il y a une proposition comme cela, il faut l'écouter (...) Pourquoi pas, à une petite échelle pour expérimenter. J'y suis ouvert et elle sait qu'elle peut m'appeler pour cela".
Le bénéfice serait indéniable au niveau des rythmes scolaires, selon François Testu, professeur émérite à l'Université de Tours. Il rappelle d'abord qu'il est prouvé que "ces jeunes manquent de sommeil (...) en raison de l'emploi du temps qu'on leur fait subir, qui vise jusqu'à des heures très tardives".
Commencer les cours plus tard pourrait donc être un moyen pour les lycéens de "récupérer du sommeil", avec les conséquences que cela doit avoir : "Ça peut poser des problèmes matériels car si vous décalez les horaires de journée, vous aurez peut-être, le soir, une sortie un peu plus tardive. Reste à savoir si on est prêt à alléger vraiment la journée". Pour François Testu, "cette idée doit faire son chemin".