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ÉDITO - Jambons à Saint-Flour : "Fichez la paix aux Français !", s'exclame Saporta

Lundi 28 octobre, Isabelle Saporta revient sur l'abbé Boyer qui a eu l'idée d'affiner des jambons pour financer la rénovation de la cathédrale de Saint-Flour. Cette initiative, bien que lucrative, a été contestée par l'architecte des Bâtiments de France, déclenchant une polémique nationale.

Une photo prise le 5 mai 2011 à Saint-Flour, dans le centre de la France, de la Cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour.
Crédit : THIERRY ZOCCOLAN / AFP
JAMBONS À SAINT-FLOUR - "Fichez la paix aux Français !"
00:02:18
JAMBONS À SAINT-FLOUR - "Fichez la paix aux Français !"
00:02:18
Isabelle Saporta - édité par Lana Kageyama
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C'est une histoire abracadabrantesque dont on a d'ailleurs parlé dans RTL Soir. L'abbé Boyer a trouvé une idée géniale pour payer les travaux de rénovation de la cathédrale de Saint-Flour dans le Cantal : y affiner une cinquantaine de jambons haut de gamme. Mais patatras, cet affinage n'est pas du goût de l'architecte des Bâtiments de France

Mais fichez la paix aux Français ! L'État ne peut pas en même temps nous reprocher de coûter un pognon de dingue et nous enquiquiner, en permanence, quand on trouve seul la solution pour s'en sortir financièrement. Franchement, à part Monsieur l'architecte des Bâtiments de France, pour qui ça gêne que cette cinquantaine de jambons vendus 150 euros la pièce pour renflouer les caisses de la cathédrale, laissent de petites traces de gras sur les murs de la tour nord de Saint-Pierre de Saint-Flour ? Ça pourrait prêter à sourire, sauf que c'est à cause de ça, des taches de gras donc, que Monsieur l'architecte veut décrocher fissa les jambons.

On pourrait dire merci gentils gorets cantalous, merci les jambons, et continuer à payer les factures de rénovation de la cathédrale avec ? Eh bien non ! L'affaire est remontée aux plus hautes instances de l'État. Le préfet du Cantal a été saisi de cette épineuse affaire porcine. Si, si, c'est véridique et d'ailleurs ce lourd dossier charcutier vient d'atterrir sur le bureau de Madame la ministre de la Culture, Rachida Dati. Les jambons sont donc en sursis !

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