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Sirops Teisseire et Casino
Crédit : Jean-Michel Delage / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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La fermeture de l’usine Teisseire de Crolles, près de Grenoble, ne passe pas auprès de ses employés. Plusieurs dizaines sont en grève depuis près d’une semaine contre la fermeture du site historique du fabricant de sirop. Pour eux, c’est un crève-cœur, alors ils se sont réunis, lundi 20 octobre, devant l’usine sous une pluie battante.
Pour Franck Esposito, qui travaille depuis 34 ans chez Teisseire, "ça fait mal, franchement ça fait mal ce qu’on vit." Il se dit "plus écœuré" de se "retrouver mis sur le carreau à 55 ans". Le salarié gréviste ne "dort plus", "pleure" aussi beaucoup de cette situation, puisqu’il aimait travailler pour le fabricant de sirops : "Comme on disait, on avait du sirop qui coulait dans nos veines chez nous. On aimait notre boîte." Alors lui et ses compagnons de grève comptent "se battre jusqu’au dernier souffle", puisqu’ils n’ont "plus rien à perdre".
Pour Christelle, une autre gréviste, la fermeture de l’entreprise, appartenant au groupe de bière danois Carlsberg, était programmée depuis "des mois". Le pire pour elle, c’est le sentiment de trahison : "Ce n’est pas normal, on n’est pas traité comme des êtres humains. On est traités comme des numéros en fait. Je sens du mépris de nos hauts dirigeants."
La direction de Teisseire, qui affirme avoir décidé de la fermeture suite à une baisse de la production, n’a pas souhaité répondre à nos questions.
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