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Double meurtre dans les Cévennes : le patron du GIGN revient sur une traque hors norme

INVITÉ RTL - Plus de 350 gendarmes aidés d'hélicoptères, de drones et de chiens, étaient à sa recherche, quadrillant cette région des Cévennes escarpée et isolée. Traqué durant plus de trois jours, Valentin Marcone, l'auteur présumé du double meurtre dans les Cévennes, a été placé en garde à vue pour assassinats vendredi.

Une patrouille de gendarmerie près du village de Plantiers, où Valentin Marcone a commis un double homicide, mardi 11 mai

Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

L'invité RTL du Week-End du 15 mai 2021

00:16:35

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RTL Matin Week-end du 15 mai 2021

01:54:28

Stéphane Carpentier - édité par Thomas Pierre

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Valentin Marcone, le meurtrier présumé des Cévennes, est descendu vers son domicile et s'est rendu aux premiers gendarmes qui se sont présentés. Sa traque était menée dans le massif des Cévennes pour tenter de localiser le fuyard le plus recherché du pays depuis mardi. 

Le jeune homme de 29 ans s'était volatilisé après avoir exécuté le patron et un collègue d'une scierie où il travaillait. Quatre-vingts longues heures de traque avec des moyens humains et matériels considérables (drones, hélicoptères, caméras thermiques, chiens, 350 hommes mobilisés), pour que, finalement, il se rende vendredi. C'est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a annoncé l'épilogue sur Tweeter. 

Invité de RTL ce samedi 15 mai, le patron du GIGN, le général Ghislain Réty revient sur cette traque hors norme. "On était sur un dispositif extrêmement dimensionné, mais qui correspondait à la difficulté qui était face à nous", explique le militaire qui insiste sur "la double dangerosité" de l'opération.

Objectif : "éviter les pires scénarios"

Déjà, "une dangerosité de notre adversaire : monsieur Valentin Marcone". "On savait qu'il était armé, qu'il venait quand même de commettre un double homicide, qu'il était déterminé, qu'il était chasseur, qu'il s'entraînait très régulièrement au tir, qu'il a même construit des champs de tir au milieu du terrain qu'il maîtrisait". 

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Ensuite, seconde difficulté pour le GIGN : le terrain. La traque de Valentin Marcone s'est faite sur "un terrain extrêmement hostile, très vallonné, parfois même vertical, avec une végétation extrêmement dense, impénétrable à certains endroits. Et cet adversaire connaissait parfaitement le terrain", insiste le haut-gradé. 

Cette traque est donc un succès à plusieurs titres. L'objectif ici était d' "acculer" le fuyard et d' "éviter les pires scénarios ". "Un, qu'il sorte du périmètre et qu'il aille commettre éventuellement une autre tuerie", énumère-t-il, "avoir évité qu'il se suicide. Ça aussi, c'était une deuxième hypothèse envisageable. Et la troisième hypothèse qu'on a surtout évité, c'est un usage des armes de la part des gendarmes ou même de l'auteur". 

L'auteur présumé du double meurtre a été placé en garde à vue pour assassinats vendredi.

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