Dans la matinée du vendredi 20 janvier, 40 activistes des mouvements écologistes Extinction Rebellion, Attac et Fridays for Future ont mené des actions devant des établissements de la banque BNP Paribas. Ils ont bloqué des rues, posé des pipelines et ont recouvert les façades d'un bâtiment avec de la peinture.
Les militants reprochent à BNP Paribas d'être l'un des principaux investisseurs dans les énergies fossiles. "Total et ses partenaires, dont BNP Paribas, au mépris des droits humains, de la biodiversité et du climat, se permet de poser ses pipelines partout et d'accaparer les ressources énergétiques africaines", a dénoncé l'organisation sur Twitter.
Les activistes s'opposent notamment au projet d'oléoduc de pétrole brut d'Afrique de l'Est (EACOP). Ce pipeline de près de 1.500 km devrait traverser l'Ouganda et la Tanzanie et serait le plus long oléoduc chauffé au monde. L'autre branche de ce projet, appelée Tlienga, prévoit le forage d'environ 400 puits de pétrole.
En septembre 2022, les députés européens ont dénoncé dans une résolution non contraignante l'EACOP, qui aurait "des incidences graves et délétères pour les populations situées dans les zones d’extraction pétrolière et dans celle de l’oléoduc". Avec cette action supplémentaire, les militants écologistes souhaitent "augmenter la pression", pour que les financeurs et les assureurs se désengagent du projet.
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