Cette information fera probablement grincer quelques dents. L'an dernier, les géants mondiaux du pétrole ont réalisé des profits records : plus 200 milliards de dollars, un chiffre faramineux. Dans cet univers, TotalEnergies reste un nain avec (seulement) 17,3 milliards de bénéfice en 2022, soit une hausse de 69%. Equinor, la compagnie norvégienne, dégage 62 milliards (+210%) ; les majors américaines ExxonMobil et Chevron vont frôler les 100 milliards de dollars de bénéfices sur l'année.
Ces groupes ont ainsi engrangé des superprofits, un point sur lequel le gouvernement français va appuyer pour obtenir des concessions de la part de TotalEnergies, aussi fournisseur d'électricité. Shell va par exemple payer deux milliards d'euros d'impôts exceptionnels liés aux taxes décidées par l'UE et le Royaume-Uni sur les profits des groupes énergétiques dus à la flambée des cours du pétrole après l'invasion russe de l'Ukraine.
Ces bénéfices vont profiter aux actionnaires donc. Aussi, une grosse partie de l'argent va être consacrée pour racheter les actions des groupes et augmenter le contrôle des entreprises par les directions en place. (Bien) loin d'un investissement massif dans les énergies renouvelables.
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