La France reste un lieu privilégié des touristes étrangers. De la Tour Eiffel au Mont-Saint-Michel, l'Hexagone ferait aujourd'hui face à un phénomène de surtourisme.
Dans de nombreux pays, l'accès à des sites touristiques est limité, via la mise en place de jauges notamment. Reste à savoir si la France pourrait en faire de même avec l'instauration de règles similaires.
"Il existe des méthodes et je crois, qu'au lieu de parler d'une surfréquentation, il faut parler de pics de fréquentation parce que ça ne concerne qu'une vingtaine de jours par an", explique François de Canson, président du comité régional du tourisme en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Au sein de sa région, des solutions ont été trouvées pour réguler le flux. "Sur les îles de Porquerolles, nous sommes passés de 20.000 personnes par jour à 6.000", remarque-t-il au micro de RTL.
Pour Guillaume Cromer, trésorier de l'association Acteurs du Tourisme Durable, il est encore trop tôt pour parler de surtourisme en France. "Je pense qu'il y a une nécessité d'anticiper. Aujourd'hui, on est dans une société où on peut mesurer, piloter la gestion des flux tourisitiques sur certaines zones. C'est absolument nécessaire aujourd'hui", assure Guillaume Cromer.
"Tout le monde doit pouvoir s'approprier le territoire. Les gens qui y vivent doivent se sentir bien sur le territoire. Les gens qui viennent en vacances doivent aussi se sentir bien sur ce territoire", affirme François de Canson.
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