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Crypto-monnaies : un "bitcoin vert" est-il possible ?

Elon Musk avait défendu le Bitcoin, mais vient de lui porter plusieurs coups en découvrant que le Bitcoin était un des produits les plus polluants de la planète.

Des Bitcoins (illustration)
Crédit : AFP
Crypto-monnaies : un "bitcoin vert" est-il possible ?
00:03:15
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Martial You - édité par William Vuillez
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La fusée d'Elon Musk a mis sur orbite Thomas Pesquet mais là, c'est "Bitcoin ! Bitcoin ! We have a problem !". Elon Musk a été l'ambassadeur des monnaies virtuelles, il a même fait la promotion de l'une d'elle baptisée Dogecoin. En janvier dernier, il annonçait qu'on pourrait même acheter des Tesla en Bitcoin. Il avait acheté alors 1,5 milliards de dollars de Bitcoin, mais depuis 2 semaines, le discours a changé. 

Il a d'abord dit dans une émission de télé satirique que le Dogecoin était une arnaque. Et la semaine dernière, il est revenu en arrière sur l'achat de ses voitures en Bitcoin. Résultat : le Bitcoin, qui valait 57.000 dollars, est tombé à 50.000 en quelques heures. 

Ce qui dérange Elon Musk, c'est qu'il vient de découvrir que le Bitcoin était un des produits les plus polluants de la planète. Les crypto-monnaies fonctionnent grâce à des millions d'ordinateurs dans le monde qui valident des opérations financières entre particuliers et qui créent de temps en temps un Bitcoin. Le tout se fait sans passer par les États ou par les banques centrales.

Le problème, c'est que pour faire tourner ces ordinateurs, il faut beaucoup d'électricité. Et comme les ordinateurs sont situés aux États-Unis ou en Chine, vous faites tourner des centrales à charbon. L'ironie, c'est que les ordinateurs qui valident les opérations de crypto-monnaies sont baptisés des "mineurs". C'est le Germinal moderne, en version 3.0.

Quelle est la stratégie d'Elon Musk

À écouter aussi

Au bout du compte, la production de Bitcoin, qui représente une goutte d'eau dans les transactions financières mondiales, émet autant de gaz carbonique qu'un pays comme l'Italie pendant toute une année. Elon Musk ne vient pas de le découvrir, tout le monde le sait. Mais il a un tel poids financier (2e plus grosse fortune mondiale), qu'en achetant pour 1,5 milliards dollars en janvier, cela a fait flamber les cours du Bitcoin. En avril son portefeuille valait 2,5 milliards.

Aujourd'hui, ça plonge à cause de ses déclarations et il pourra racheter des Bitcoins à un prix cassé. Mais surtout, il veut obtenir des financements du marché américain, des crédits renouvelables boostés par l'administration Biden. Il doit donc verdir sa production de voitures et il ne peut plus valoriser une monnaie virtuelle qui refuse la tutelle de la banque centrale américaine et qui crache du CO2 et du charbon à longueur d'année.

Vers un "Bitcoin vert"

Un "Bitcoin vert", ce n'est pas possible... mais c'est vital pour le monde des crypto-monnaies. D'abord, les financements des grands fonds demandent aujourd'hui de respecter des normes environnementales : c'est ce qu'on appelle les critères ESG. Donc le monde financier se verdit et ne suivra pas le développement du Bitcoin s'il pollue.

Ensuite, la Chine elle-même, qui abrite beaucoup de fermes à Bitcoin, commence à freiner cette production qui nécessite trop d'électricité. Alors on cherche des solutions. Des groupes utilisent le gaz naturel qui brûle en extérieur quoi qu'il arrive, dans l'Utah, le Nouveau Mexique ou le Canada. Le discours est de dire que ce gaz brûle quoi qu'il arrive alors autant l'utiliser pour faire tourner des Data Centers.

Le problème, c'est que vous utilisez une ressource mais vous ne faites pas baisser la pollution de gaz carbonique. On a cru que le Bitcoin allait tuer les monnaies traditionnelles et les banques... Quelques molécules de carbone pourraient lui être fatales.

Le "plus" : AXA malmenée par une cyber-attaque

La filiale du géant français de l'assurance a été victime d'une attaque, ce week-end du 15 mai, qui pénalise certaines activités en Asie notamment. C'est le même groupe de pirates, Darkside, que celui qui a stoppé un oléoduc aux États-Unis, la semaine dernière, occasionnant un début de panique dans les pompes à essence de la façade Est du pays.

La note : 8/20 au patron de Spotify

Daniel EK vient d'échouer dans son projet de rachat du club d'Arsenal. L'offre du fondateur de la plateforme musicale a été rejetée alors que les supporters des Gunners demandent le départ de l'équipe en place car elle avait participé activement à la création de la Super League, cette compétition concurrente de l'UEFA qui a échoué.

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