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Coronavirus : la 3e dose de vaccin bientôt obligatoire pour les soignants et les pompiers

Olivier Véran a annoncé samedi 18 décembre l'obligation de la dose de rappel pour les soignants et les pompiers à compter du 30 janvier prochain.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 24 mars 2021

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Florine Boukhelifa & AFP

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Le ministre de la Santé a évoqué la présence de "plusieurs clusters hospitaliers du variant Omicron". Une troisième dose de vaccin anti-coronavirus sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier, a annoncé samedi 18 décembre Olivier Véran.

"Nous allons renforcer l'obligation vaccinale des soignants et des pompiers en intégrant la troisième dose à compter du 30 janvier. Nous ne voulons pas, comme en Écosse, que nous ayons 25 à 30% des soignants qui ne pourraient pas travailler parce qu'ils seraient tous cas contact et donc en quarantaine", a expliqué Olivier Véran sur France Inter. "Nous avons plusieurs clusters hospitaliers du variant Omicron, notamment en région parisienne", a-t-il relevé.

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi soir que le passe sanitaire deviendrait début 2022 un "passe vaccinal", qui ne pourra être activé qu'avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif au coronavirus. Un projet de loi sera présenté début janvier et devrait être débattu dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du lundi 10 janvier.

"Nous voulons que les Français se fassent vacciner"

À cette occasion, Olivier Véran juge également utile de "se poser la question d'un passe sanitaire pour aller travailler" et de "reposer la question du contrôle d'identité associé au contrôle du passe", "parce qu'il y a trop de fraudes, parce qu'il y a des fraudes". "C'est une question qui avait été abordée dans le texte initial et qui avait été retirée dans le cadre du débat parlementaire", a-t-il ajouté.

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"C'est simple, c'est clair, c'est limpide, c'est assumé : nous voulons que les Français se fassent vacciner", a-t-il martelé, annonçant que le gouvernement allait "faire appel, pour renforcer les centres" de vaccination, "à des militaires, qui vont pouvoir se former, mais également et surtout à des gens qui sont titulaires d'un brevet de secourisme". "C'est plus d'un million de Français", a-t-il précisé. Les titulaires d'un brevet de secourisme seront formés puis rémunérés 25 euros de l'heure, selon le ministère.

Au cours de cet entretien, le ministre de la Santé a également abordé la question de la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. "Si tout va bien, le 22 après-midi nous démarrons la vaccination des enfants dans des centres adaptés pour les enfants", a-t-il déclaré alors que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a donné vendredi un avis favorable pour cette tranche d'âge qui n'est pas concernée par le passe sanitaire ni le futur passe vaccinal.

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