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Côtes-d'Armor : des légumiers déversent une marée de choux-fleurs devant la préfecture

Alors que le ministre de l'Agriculture reçoit les producteurs de légumes bretons à Paris, une cinquantaine de légumiers ont déposé des choux-fleurs devant la préfecture de Saint-Brieuc ce mercredi matin.

Des agriculteurs en colère entassent des choux-fleurs aux portes de la préfecture de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor ce mercredi 24 septembre 2014.
Des agriculteurs en colère entassent des choux-fleurs aux portes de la préfecture de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor ce mercredi 24 septembre 2014.
Crédit : FRED TANNEAU
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Une cinquantaine de légumiers, mais aussi des représentants d'éleveurs et du secteur horticole, ont manifesté dans le calme ce mercredi 24 septembre au matin à Saint-Brieuc, et déversé des choux-fleurs devant la préfecture des Côtes-d'Armor.

Cette manifestation intervient alors que le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll reçoit dans le même temps, à Paris, les producteurs de légumes bretons qui réclament des mesures concrètes face à la dégradation de leur chiffre d'affaires notamment.

Ces derniers ont déposé des pots de fleurs devant la préfecture, où avait pris place des forces de l'ordre, avant que ne soient déversées une centaine de cagettes remplies de choux-fleurs.

Embargo russe, mesures sanitaires et emploi

Pendant ce temps, une délégation de huit personnes était reçue par le préfet. "On veut mettre en avant la conjoncture et les extrêmes difficultés que nous rencontrons depuis le début de l'année", a expliqué le président de la section légumes de la FDSEA des Côtes-d'Armor. "L'embargo russe a des conséquences très importantes sur nos exploitations", a-t-il ajouté.

En Bretagne, "les mesures phytosanitaires deviennent de plus en plus contraignantes. On demande un peu de souplesse", a-t-il déclaré. "On veut aussi parler de l'emploi : est-ce qu'il est normal qu'on fasse appel, avec un tel taux de chômage, à de la main d'oeuvre venant de l'extérieur du territoire ?"

24 taxes et 70 contrôles par an

Les manifestants ont reçu le soutien des représentants du secteur de l'emballage en bois, qui représente quelque 400 emplois sur le bassin légumier des Côtes-d'Armor.

"J'ai 24 taxes, 70 contrôles par an, et je dois remplir 32 documents déclaratifs", a pointé un chef d'une entreprise de cagettes. "Plus de 50% de nos résultats vont à l'État. Ça ne peut plus durer. Ce n'est pas parce qu'on est des agriculteurs qu'on doit vivre dans la merde", a-t-il dit. 

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