Pour accélérer la vaccination contre le coronavirus, il y a le vaccinodrome du parc OL à Lyon, mais aussi celui de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais où l'on espérait 2.000 doses pour ce week-end de trois jours. Frédéric Cuvillier, le maire de la ville explique pourtant ne pas avoir reçu autant de doses que prévues : "Il y a des engagements sans cesse répétés et des objectifs repoussés. Nous sommes tous prêts mais faute de vaccin, nous n'avons pas suffisamment de résultats".
Selon Frédéric Cuvillier, "on nous a indiqué qu'il fallait que nous soyons dans le freinage de l'accélération. Pour le mois d'avril, il faudrait 126.000 injections, le seul problème c'est qu'on intègre dans ces chiffres ceux qui ont déjà la première vaccination. Pour un département d'1,5 million d'habitants nous aurons 42.000 doses pour l'ensemble du mois d'avril. Donc on est très loin de l'accélération et des objectifs".
Le maire constate un décalage entre la parole du gouvernement et la réalité dans les communes : "Sur le terrain, on se rend compte que les vaccins annoncés ne sont pas au rendez-vous. On nous dit que les plus de 60 ans à partir du 16 avril pourront être vaccinés, hors on nous annonce 727 doses pour mon agglomération. Il faut de la robustesse de la parole publique. S'il n'y a pas d'adéquation entre la parole publique répétée et bavarde et une réalité de terrain, on risque d'aller au-devant de grosses difficultés, c'est ce qui est en train de se passer".
Pour Frédéric Cuvillier, les prochaines semaines s'annoncent compliquées en terme d'objectifs : "Nous avons une capacité journalière de 1500 vaccinations possibles, et nous serons probablement à 300, 400 vaccinations y compris pour les deuxièmes injections".
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