Coronavirus : le casse-tête des jeunes qui entrent sur le marché du travail

Environ 750.000 jeunes essayent actuellement d'entrer sur le marché du travail en France, dans un contexte plus que compliqué avec la crise sanitaire. Dans ces milliers de jeunes, 190.000 sont diplômés soit d'une licence, donc un Bac+3 ou d'un Master c'est à dire un Bac+5. Cette année, le sort qui leur est réservé est l'un des plus difficiles depuis des années. 

Beaucoup d'entreprises ont gelé les recrutements notamment dans les secteurs sinistrés : on pense à l'hôtellerie, le tourisme ou encore l'aéronautique. L'horizon paraît bien sombre lorsqu'on sait que plus de 600.000 emplois ont été détruits au cours des 6 premiers mois de l'année.

Par ailleurs, selon l'Insee, le taux d'emploi des jeunes est tombé à 26,6 % au 2e trimestre cette année : c'est le taux le plus bas depuis que l'Insee le mesure, c'est à dire en 1975. Le gouvernement a alors lancé un vaste plan intitulé "un jeune : une solution." pendant l'été et a mis sur la table presque 7 milliards d'euros.

Une prime de 4.000 euros

La mesure phare de ce plan : une prime de 4.000 euros pour chaque jeune de moins de 25 ans qui aura été recruté entre août et janvier. Il faudra l'embaucher au moins pendant 3 mois et cela est valable avec un salaire jusqu'à deux fois la SMIC. En attendant, pour maximiser leurs chances de décrocher un emploi, les jeunes peuvent se tourner vers les missions locales qui coachent les diplômés dans leur orientation au quotidien. Ces conseillers aident les jeunes à la rédaction de leur CV mais aussi pour trouver des offres d'emplois qui ne sont pas forcément publiques.