Alors que le Conseil scientifique avait émis un avis réservé, la Haute autorité de santé a tranché en s'opposant ce vendredi 22 juillet à la réintégration du personnel soignant n'ayant reçu aucune dose de vaccin contre le coronavirus. Pour justifier cette position, la HAS a estimé qu'il fallait continuer à obliger "ceux ayant des contacts rapprochés et fréquents avec des personnes fragiles" à se faire vacciner "dans le contexte d'une 7e vague, au vu de l'efficacité du vaccin et des incertitudes concernant la suite de l'épidémie".
Cet avis est d'une extrême importance tant les décisions de santé publique du gouvernement sont souvent prises en adéquation avec les prises de position de l'organisme. Pour rappel, cela fait près de 6 mois que les soignants se sont vus dans l'obligation de se faire vacciner pour continuer d'exercer leurs fonctions.
L'hypothèse d'une réintégration était revenue ces dernières semaines, notamment en raison du manque de personnel dans les services des hôpitaux. Aux urgences par exemple, environ de 120 services ont en effet été obligés de limiter leur activité, faute de personnel.
Cette obligation vaccinale avait par ailleurs entraîné la révolte d'une partie du corps du métier refusant la vaccination, et qui s'était vue dans l'impossibilité de travailler jusqu'à nouvel ordre. Parmi leurs principales motivations : l'efficacité de ce vaccin contre la transmission de la maladie. Sur ce point, la HAS affirme dans son communiqué que l'obligation d'être vacciné favorise "une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables".
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