Sous le signe de l'épidémie de la Covid-19, la période de partiels dans les universités s'effectue actuellement en présence de capteurs de CO2. En confiant l'un de ces petits boîtiers blancs à un étudiant de l'école du Louvre, pendant un amphithéâtre, nous avons pu constater la présence de 1.400 partie par millions (ppm), soit beaucoup plus que le seuil recommandé de 800 ppm.
Au moment d'annoncer les résultats aux élèves, ces derniers n'ont pas semblé inquiets. "J'avoue que c'est quelque chose qui ne m'effraie pas plus que ça", lance une jeune femme, "Ça ne m'inquiète pas plus qu'en soirée", répond un autre étudiant. "Je préfère prendre le risque d'être malade pendant une semaine que de ne plus aller en cours comme on l'a vécu l'année dernière, ce qui a été très compliqué pour les étudiants", argumente encore un élève.
Pour limiter les risques, une jauge de moitié s'applique dans les amphithéâtres, avec 300 élèves maximum pour 600 places au total, et 100% de l'air est renouvelé en permanence. Des mesures toutefois insuffisantes puisque selon leurs calculs, le taux de CO2 y est de 1.000 ppm, un résultat supérieur au seuil recommandé.
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