Emmanuel Macron l'a annoncé lundi 13 avril, les écoles pourront réouvrir progressivement dès le 11 mai prochain. "Le gouvernement aura à aménager des règles particulières, organiser
différemment le temps et l'espace, bien protéger nos enseignants et nos
enfants avec le matériel nécessaire", a expliqué Emmanuel Macron. En
revanche, les cours ne reprendront "physiquement pas avant l'été" en ce qui concerne l'enseignement supérieur.
Cette annonce a été une "surprise", pour Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN-UNSA, proviseur du lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence, et les autres proviseurs d'établissements. "Pour être complètement honnête, ça été une forme de surprise, parce qu'on n'avait
pas cru comprendre que c'était le scénario privilégié, jusqu'à hier après-midi, il était plutôt question d'une
reprise en juin, voire carrément en septembre, donc ça été une forme d'étonnement", explique-t-il.
Dans la matinée du 14 avril, Édouard Philippe a souligné que ceux qui rentreront en premier devraient être ceux qui sont le plus en difficulté. Et il a, notamment, évoqué un critère, avant tout, "social". Cette sélection est "envisageable, mais la question de la sélection est plus "compliquée à résoudre", poursuit Philippe Vincent. "Il ne s'agirait pas qu'on aboutisse à une stigmatisation des élèves qui reprendront les premiers", résume le proviseur.
L'année scolaire se finissant officiellement le 4 juillet 2020, cette reprise des cours à la mi-mai ne laissera pas le temps de rattraper le retard. "On ne refera pas en quelques semaines quasiment la demi-année qu'on a perdue (...) Quand on ne sait pas sauter 6 mètres à la perche, on essaye de sauter 4 mètres 50", explique Philippe Vincent avant de poursuivre : "Il est toujours plus facile de se caler sur une date peu plus précise (de la reprise) que de rester dans le flou d'annonces à répétition (...) Je crois que dans 'reprise le 11 mai', c'est surtout le terme 'progressif' qu'il faut entendre".
Et qu'en est-il des enseignants par rapport à cette reprise ? "Personne ne voit très exactement comment on pourrait l'organiser (...) On a 15 jours pour contribuer à la réflexion". Il est impossible aujourd'hui de dire que les enseignants sont prêts pour cette reprise des cours à la mi-mai. Il faudra d'ailleurs s'occuper de "la désinfection et des nettoyages" des établissements, laissés dans leur jus depuis le 16 mars, date du début du confinement en France.
Quant aux cantines, ce sera aux collectivités territoriales de prendre les décisions lors des réouvertures des écoles.
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