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Coronavirus : comment l'activité redémarre à l'usine Renault de Flins

REPORTAGE - Les chaines de montage de la petite électrique, la Renault Zoé, à Flins dans les Yvelines, ont repris du service. Et pour sécuriser le retour des salariés, il a fallu presque tout revoir.

Une chaîne de montage de la Renault Zoé à Flins (Yvelines)

Crédit : Martin BUREAU / AFP

Reportage dans l'usine Renault à Flins (Yvelines), où l'activité redémarre

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Dans l'usine Renault à Flins (Yvelines), ils sont 1.800 salariés sur 4.000 à avoir déjà repris depuis lundi 4 mai. Exit les portiques que tout le monde pousse. Une caméra thermique prend désormais la température de chaque salarié avant l’arrivée sur le site.

Sur la chaîne de montage, bien sûr, là aussi il a fallu s’adapter. Et tout ça a un coût à l’échelle d’un site comme celui-ci. Plusieurs centaines de milliers d’euros d’investissement, explique la direction.

Et les habitudes sont bouleversées par les nouvelles mesures mises en place en raison du coronavirus. Il faut maintenant prendre sa pause sur une table, quatre par quatre, avec une paroi de plexiglas pour se parler. Ce n'est jamais évident, mais après des semaines de confinement, l’envie de reprendre est bien présente, nous explique-t-on.

Des distances ont également été instaurées lors des briefings de début de journée. Les ouvriers sont alignés avec un mètre d’écart dans les ateliers, presque comme pour une parade militaire.

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