"À compter du 1er janvier 2023, les véhicules motorisés à deux ou trois roues et les quadricycles à moteur font l'objet d'un contrôle technique", a-t-on appris d'un décret publié le mercredi 11 août au Journal Officiel. Depuis, les motards se soulèvent contre cette mesure, exigée par l'Union européenne, dont ils doutent de la nécessité.
"C'est encore une chose supplémentaire qui a été faite sans réelle concertation", déplore le pilote Philippe Monneret, invité sur RTL, "c'est vrai que ça fait longtemps qu'on en parle, mais sous couvert de sécurité routière, ça ne fonctionne pas". En effet, selon lui ce motif n'est pas valable pour instaurer cette mesure. "Il y a 0,3% des accidents qui sont dus à des problèmes techniques sur une moto, c'est rien".
La pollution des deux-roues, notamment la pollution sonore, "c'est le vrai sujet, qu'on aurait dû combattre depuis plus longtemps", admet Philippe Monneret, mais "qu'on ne nous dise pas que c'est pour la sécurité", poursuit-il. La mise en place de ce contrôle technique le gêne également, car "sous couvert de l'Europe, on fait passer beaucoup de choses. On fait aussi passer ça tranquillement au mois d'août, pendant qu'on est tous en vacances, (…) ça fait beaucoup".
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