Un géographe toulousain vient de lancer un projet international pour comparer les niveaux sonores avant et après confinement. Plus de 200 personnes y participent dans le monde entier et les premiers résultats sont spectaculaires.
Le 16 mars, à 19 heures, le bruit de la ville enregistrée d’une fenêtre de Toulouse est assourdissant. En cause : la circulation. De ce même appartement, quatre jours plus tard, on entend les oiseaux chanter. On est pourtant vendredi à ce qui devrait être l’heure de pointe.
"Le bruit du vent dans les feuilles, le bruit des oiseaux, on a ces bruits qui reprennent le dessus dans les enregistrements. Les oiseaux prennent un peu plus de temps pour chanter, on le voit dans quelques unes de nos premières données", explique Samuel Challéat, géographe et chercheur au CNRS.
En l’absence de pollution sonore, les oiseaux dépensent moins d’énergie pour communiquer, notamment pour la reproduction. Ce qui devrait avoir des conséquences dans quelques semaines. "On peut imaginer que cette année, on est moins de mortalité chez certaines espèces par gain énergétique et puis une meilleure natalité par augmentation du succès reproducteur", explique le chercheur.
Y aura-t-il plus d’espèces et plus d’oiseaux en milieu urbain ? Tout cela sera-t-il effacé après le confinement ? L’étude scientifique rendra ses conclusions au mois de septembre.
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