Les infos de 18h - Coronavirus : des vols Air France remplis de passagers sans masques

Pendant la période de confinement, Air France est confrontée à un véritable paradoxe. La compagnie française continue en effet d'assurer certains vols en France et si dans les aérogares, les passagers font la queue en respectant les distances de sécurité, ils se retrouvent côte à côte dans les avions, qui affichent complets dans certains cas.

Pour en témoigner, certaines photos de vols Paris-Marseille et Paris-Nice bondés n'ont pas manqué de créer une vive polémique sur les réseaux sociaux durant le week-end. Mais il y a une explication à ce constat puisque Air France ne propose que trois vols métropolitains par jour, ce qui est évidemment très peu par rapport à ses habitudes.

Dans ses avions figurent des passagers qui se rendent dans les villes d'arrivée mais aussi ceux qui effectuent une correspondance, afin d'être rapatriés dans leur pays d'origine, ce qui fait inévitablement augmenter la demande. 

Air France rappelle que ses vols surchargés restent "exceptionnels", alors que tous ses sièges sont réservables, et explique que des masques seront distribués à ses passagers si et seulement si "la distanciation sociale ne peut pas être respectée". 

À lire aussi

santé

Covid long : le virus persiste dans le cerveau, selon une étude

À l'inverse, la compagnie allemande Lufthansa indique que tous les sièges voisins sur ses vols nationaux sont condamnés et non réservables, depuis le vendredi 27 mars.

À écouter également dans ce journal

Société - C'est l'une des grandes annonces qu'Édouard Philippe a fait lors de sa conférence de presse ce dimanche 19 avril, les visites dans les Ehpad sont élargies depuis aujourd'hui. Le droit de visite des familles est très encadré, avec pas plus de deux personnes à la fois.

Faits divers - Monique Villemin, la grand-mère du petit Grégory, est décédée du Covid-19 ce lundi 20 avril. La mère de Jean-Marie Villemin s'est éteinte à Baccarat, en Meurthe-et-Moselle, à l'âge de 88 ans.

Tendances - En pleine épidémie de coronavirus, ce sont actuellement plus de 9 millions salariés qui touchent le chômage partiel en France mais selon une étude de l'OFCE, seulement 6 millions d'entre eux seraient éligibles. Certaines entreprises abusent donc de ce dispositif, que le gouvernement a renforcé pendant la crise sanitaire.