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Confinement : l'IVG médicamenteuse officiellement autorisée jusqu'à 9 semaines à domicile

Afin de limiter les consultations en milieu hospitalier et de garantir le droit à l'avortement, l'accès à l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse à domicile est étendu jusqu'à neuf semaines.

Illustration d'une pilute abortive

Crédit : MANOOCHER DEGHATI / AFP

Esther Serrajordia & AFP

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Depuis le début de la période du confinement, plusieurs associations s'inquiètent des difficultés d'accès à l'avortement, alors que le système hospitalier est débordé par la crise du coronaviruss'alarmant que des femmes dépassent le délai légal autorisé.

Le 1er avril dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran avait assuré que des dispositions étaient à l'étude pour faciliter l'accès à l'IVG médicamenteuse. "Il est hors de question que le Covid-19 restreigne le droit à l'avortement dans notre pays", avait-il déclaré. 

Depuis ce mercredi 15 avril, l'IVG médicamenteuse est officiellement étendue à neuf semaines, selon un arrêté paru au Journal officiel. Cette dernière, qui peut être prescrite par un médecin libéral, une sage-femme ou être réalisée à l'hôpital, était jusqu'à présent accessible jusqu'à sept semaines d'aménorrhée pour les pratiques à domicile et neuf semaines en milieu hospitalier. 

Éviter que la femme ne soit seule à domicile

"Eu égard à la situation sanitaire (...), les interruptions volontaires de grossesse pratiquées par voie médicamenteuse par un médecin ou une sage-femme peuvent être réalisées jusqu'à la fin de la septième semaine de grossesse (ou neuf semaines d'aménorrhée, date des dernières règles), dans le respect du protocole établi par la Haute Autorité de santé publié sur son site internet", précise cet arrêté du ministre des Solidarités et de la Santé.

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La Haute autorité de santé (HAS), saisie en urgence par le gouvernement, avait donné son feu vert vendredi à une extension, la justifiant par "la nécessité de garantir le droit des femmes à l'IVG durant la période d'épidémie de Covid-19 en évitant autant que faire se peut d'aller en établissement de santé".

Elle avait toutefois insisté sur la nécessité de prévenir la douleur en prescrivant du paracétamol associé à l'opium ou à la codéine au lieu de l'ibuprofène, et d'éviter dans la mesure du possible que la femme ne soit seule à domicile.

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