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Gravelines : comment des méduses ont mis à l'arrêt la plus grande centrale nucléaire d'Europe
La centrale nucléaire de Gravelines, la plus grande d'Europe occidentale, est à l'arrêt en raison d'une invasion inattendue de méduses dans ses systèmes de pompage.
La centrale nucléaire de Gravelines dans le Nord de la France, en juillet 2025.
Crédit : Sameer Al-DOUMY / AFP
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La plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale est à l'arrêt. Lundi 11 août 2025,
quatre unités de la centrale nucléaire française de Gravelines ont cessé de fonctionner. C'est la "présence massive et non prévisible de méduses" dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement des réacteurs qui est en cause, a annoncé EDF.
"Ces arrêts sont consécutifs à la présence massive et non prévisible de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, situés en partie non nucléaire des installations", explique l'opérateur.
La centrale, située au bord de la mer du Nord, est la plus grande d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production. Elle est équipée de 6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun.
Des interventions sont en cours
Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23h et minuit, "conformément aux dispositifs de sûreté et de protection", et "l'unité n°6 s'est arrêtée automatiquement à son tour" lundi 11 août à 06h20.
La centrale est ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, car ses deux autres unités de production 1 et 5 sont actuellement en maintenance. Ces arrêts automatiques des unités 2, 3, 4 et 6 "n'ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement", assure EDF sur son site.
"Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté", assure encore EDF.
La centrale doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération, appelée EPR2 de 1.600 MW chacun à l'horizon 2040.
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