Comment le réchauffement climatique va-t-il bouleverser le paysage français ?

PODCAST - Dans ce nouvel épisode de "Focus", Antoine Cavaillé-Roux s'intéresse à l'agriculture de demain avec Virginie Garin, spécialiste RTL des questions liées à l'agriculture et à l'environnement et Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Institut national de la recherche agronomique.

Le Salon de l'agriculture 2022

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

316. Comment le réchauffement climatique va-t-il bouleverser le paysage français ?

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Le sujet du jour. Moins de prairies, plus de champs, moins de vaches, plus de robots… À quoi va ressembler la France de 2030 ? Aujourd'hui, le réchauffement climatique interroge plus que jamais le futur de l'agriculture. Entre le rejet des pesticides, la crise de l'élevage, la guerre en Ukraine, les agricultures trop gourmandes en eau et la sécheresse… L'inquiétude des agriculteurs grandit. Mais quels sont les nouveaux défis auxquels vont être confrontés ces professionnels ?

Pourquoi on en parle ? Comment le réchauffement climatique va-t-il bouleverser et modifier nos paysages et nos campagnes ? Quelles vont-être les espèces animales les plus adaptées aux futures conditions climatiques ? Pourquoi les champs changent-ils de couleurs ? Les prairies vont-elles disparaître ?

Analyse. "L'élevage ne va pas disparaître. L'élevage évolue parce que la consommation change. Mais ce qui pose la question de - est-ce qu'on maintiendra les prairies ? - c'est que la localisation de ces troupeaux-là, risque de bouger. Et effectivement, cela pose une question forte pour les zones où on est en prairies permanentes, assez peu productives, donc les zones de montagne ou de semi-montagne", explique Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Institut national de la recherche agronomique.
"Alors les vaches ont changé. On voit déjà qu'il y a des troupeaux, des races qui sont en train de se réduire fortement. Par exemple, la Normande, elle, a perdu un tiers de ses effectifs en dix ans. On voit aussi que les charolaises, les vaches à viande charolaise, des blondes d'Aquitaine, sont en baisse. Et puis il y a des petites races de massif qui elles, peut-être, sont un signe d'adaptation des éleveurs, augmentent. Il y a sans doute une adaptation aussi par les races de vaches des agriculteurs", ajoute Virginie Garin, spécialiste RTL des questions liées à l'agriculture et à l'environnement.

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