Nous sommes à la fin des années 50. Le jeune Parisien, né en 1943, vit une vie normale de lycéen. Et puis, à 16 ans, Jacques Dutronc contracte la maladie de Bouillaud, une grave fièvre rhumatismale. Jacques Dutronc apprend donc la guitare depuis son lit.
Il devient guitariste dans un petit groupe, "El Toro et les Cyclones", au début des années 60. Le groupe sort deux 45 tours, mais finit par se dissoudre. Jacques Dutronc multiplie alors les casquettes : dessinateur, assistant de directeur artistique, compositeur aussi notamment pour Françoise Hardy.
A l'époque, Jacques Dutronc travaille avec Jacques Wolfsohn, un directeur artistique chez Vogue (pas le magazine de mode, le label de disques). Le chanteur Antoine venait de cartonner avec ses Élucubrations, alors Jacques Wolfsohn s’est vexé. La guerre d’ego était rude entre les directeurs artistiques de Vogue.
Jacques Wolfsohn, qui avait lancé Johnny Hallyday et Françoise Hardy, a voulu à son tour trouver une nouvelle pépite. Il travaille alors avec le parolier Jacques Lanzmann. Jacques Dutronc compose la musique d’une des chansons et finit par en devenir lui-même l’interprète.
En 1966, sort des transistors le fruit de ce travail entre Lanzmann, Wolfsohn et Dutronc : "Et moi, et moi, et moi". Le carton est immédiat, la carrière de Jacques Dutronc est lancée et c’est le début de la Dutronc-mania.
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