Changement d'heure : pourquoi la fin de cette mesure n'a-t-elle pas été mise en place ?
Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, nous sommes passés à l'heure d'hiver. Un projet adopté par le Parlement européen prévoyait d'abroger définitivement cette règle. Qu'en est-il aujourd'hui ?
En 2021, on aurait pu croire que ce serait la dernière fois que nous changions les aiguilles de nos montres. Et pourtant, à l'approche de l'hiver, dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, nous avons dû une nouvelle fois reculer d'une heure. À 3 heures, il était donc 2 heures. Il y a quelques années, il était pourtant question de supprimer ce changement.
À l'origine, l'instauration de ce décalage, en 1976, à la suite du choc pétrolier, était une mesure provisoire qui devait permettre de réduire le temps des éclairages artificiels la nuit, raconte vie-publique. Une étude de l'Agence de la transition écologique (Ademe) publiée en 2010 indiquait que le passage à l'heure d'été était positif sur la consommation d'énergie et les émissions de CO2.
Une décennie plus tard, son utilité semble remise en question. Cette habitude bien ancrée a même fait l'objet d'une consultation publique menée par la commission européenne. En mars 2019, le Parlement européen se prononçait en faveur de l'adoption définitive de l'heure d'été ou de l'heure d'hiver à partir de 2021. Ne restait plus qu'à choisir.
Seulement, nous voilà en 2024 à changer une nouvelle fois nos horloges. La faute au Covid-19. Aujourd'hui, le dossier est au point mort, les événements de ces dernières années tels que la guerre en Ukraine ou l'inflation étant des priorités.
