De nombreux changements arrivent pour la rentrée, notamment pour tenter de contrer l'inflation. Remise supplémentaire à la pompe à essence ou encore revalorisation des minimas sociaux, la plupart de ces nouvelles mesures sont le fruit de la loi pouvoir d'achat, adoptée cet été.
"Pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur", le deuxième pan de la Loi Lemoine entre en vigueur ce jeudi 1er septembre, après avoir été adoptée en février. Cette loi vise à faciliter l'accès à l'assurance emprunteur, souvent nécessaire pour ceux qui souhaitent acheter un bien immobilier.
L'entrée en vigueur de cette mesure signifie que, dès ce jeudi, les emprunteurs pourront tous, quand ils le souhaitent, changer leur assurance de prêt en cours, sans frais. De plus, il n'est plus nécessaire de répondre à un questionnaire médical pour un prêt immobilier d'une valeur inférieure à 200.000 euros par personne, à condition que la fin de celui-ci intervienne avant les 60 ans de l'emprunteur.
Face à la flambée des prix du carburant, le gouvernement avait déjà mis en place une remise de 18 centimes par litre d'essence à la pompe en avril dernier. À compter de ce jeudi 1er septembre, celle-ci est réévaluée à hauteur de 30 centimes par litre.
Cette remise de 30 centimes ne durera qu'un moment. À compter du 1er novembre, la ristourne doit être réduite à 10 centimes par litres de carburant, et ce, jusqu'au 31 décembre.
À partir du 1er septembre, les enfants nés d'un don de sperme ou d'ovocyte en France pourront plus facilement, à l'âge adulte, connaître l'identité de "leur" donneur. Pour faciliter "l'accès aux origines personnelles", les donneurs devront consentir à ce que leur identité soit, à l'avenir, communiquée aux enfants majeurs qui le souhaiteraient.
Une commission va également être mise en place pour aider les adultes d'aujourd'hui qui recherchent leur géniteur. Sans garantie de succès toutefois, car le donneur, s'il est retrouvé, pourra s'opposer au dévoilement de son identité.
Toujours dans le but de favoriser le pouvoir d'achat des Français face à l'inflation,