En cas de fortes chaleurs, prendre certains médicaments est déconseillé. Et avec la hausse des températures et la mise en place de la vigilance orange "canicule" pour 51 départements, jeudi 2 juillet, les consommer peut se révéler dangereux.
Un constat qui n'est pourtant pas connu de tous. Comme cette femme, qui est venue dans une pharmacie parisienne ce matin. "Ma fille avait mal au ventre ce matin, je lui ai dit de prendre de l'ibuprofène", raconte-t-elle. Elle n'était donc informée des risques et ne pas être au courant "que ça pouvait être contre-indiqué en cas de fortes chaleurs".
De son côté, une autre femme n'en était pas non plus consciente. "J'ignorais que c'était très déconseillé étant donné qu'on transpire beaucoup et que du coup on élimine, j'imagine, deux fois plus d'eau. Ça peut être très dangereux en effet", a-t-elle fait remarquer.
Le problème, c'est la déshydratation et donc il faut compenser en s'hydratant
François Chast, chef d'un service de pharmacie-clinique
C'est le cas des diurétiques, servant à éviter la rétention d'eau, dont les effets sont décuplés. "Les diurétiques conduisent à l’élimination. Le problème, c'est la déshydratation et donc il faut compenser en s'hydratant", a expliqué François Chast, chef du service pharmacie-clinique du groupe hospitalier Cochin - Hôtel-Dieu.
Mais d'autres solutions existent afin de réduire les risques. "On peut également se plonger dans sa baignoire tiède, minimiser le risque d'évaporation de l'eau contenue dans le corps", a fait remarquer François Chast. La consommation de médicaments n'est donc pas interdite mais une importante consommation d'eau est vivement conseillée.
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