"Il fait trop chaud pour travailler..." disait une célèbre publicité. Et pourtant, pour tous les salariés, il faut aller au travail malgré la canicule. Vêtements, horaires, mise à disposition d'eau... Jean-Christophe Sciberras, Directeur des Ressource humaine (DRH) France de Solvay et l'ancien président de l'Association Nationale des DRH, a rappelé que "c’est une obligation de l’employeur de maintenir ses salariés dans des conditions de travail correctes."
"Il n'y a pas d'interdiction générale de mettre un short" pour aller au travail, a expliqué le DRH, estimant qu'il fallait que "les employeurs s'adaptent quand les conditions sont extrêmes". Il a précisé que cela ne pouvait s'appliquer qu'à certains salariés. "Bien sûr, quand vous êtes dans un environnement de travail dangereux, ce n'est pas possible".
Jean-Christophe Sciberras a déclaré qu'il existait un droit de retrait, dans certaines situations extrêmes. "C’est possible juridiquement. Quand c’est vraiment une
situation très dangereuse et très grave, si vous avez des salariés qui sentent
qu’ils vont s’évanouir, la sécurité prime, et le salarié peut se retirer si on
le force. Mais on peut espérer qu’on en arrive pas là."
Deux solutions existent pour limiter l'exposition des salariés à la chaleur. Pour ceux qui travaillent à l'extérieur, il "est demandé aux chefs d'entreprise de tenir compte du fait qu'à un moment donné, ce n'est plus possible physiquement." Estimant qu'au-delà des questions de santé, la qualité du travail en est affectée.
"C'est une demande de pouvoir démarrer le plus tôt possible pour pouvoir partir le plus tôt possible" chez les travailleurs du bâtiment, a déclaré Jean-Christophe Sciberras. Il est donc possible d'ajuster les plages horaires de travail afin de commencer dès le petit matin, quand l'air est encore frais, pour terminer avant les heures plus chaudes de la journée.
Pour les personnes qui travaillent dans des bureaux, "ce n'est pas un droit de travailler de chez soi, mais c'est une solution." Le télétravail est plus facile aujourd'hui, "avec les ordinateurs et les téléphones portables" a estimé le DRH et peut donc être un moyen d'éviter la fournaise des transports.
"Il n’y a pas un nombre de degrés maximum" fixé par la loi, a souligné Jean-Christophe Sciberras. C’est à chaque employeur avec les salariés ou les représentants du personnel d’essayer de mesurer les limites, et d’essayer de prévenir les problèmes et les risques avant."
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