"Les hommes sont très embarrassés par les cancers gynécologiques tandis que les femmes ont honte". Gwendoline Hamon est la marraine de l'association Imagyn. À l'occasion de la Journée internationale du cancer de l'ovaire, ce mardi 8 mai, l'actrice française a lancé, avec cette association de malades créée en 2014, une campagne de prévention diffusée à la télévision, dans les cinémas et sur les réseaux sociaux depuis le jeudi 3 mai.
Ce film a été réalisé par Julie Navarro. Gwendoline Hamon le qualifie de "chic, poétique, élégant, coup-de-poing et cash". Son message, porté par une quarantaine d'actrices, comédiennes ou musiciennes, est simple : "Les femmes doivent prendre leur santé en charge", résume à RTL Girls Gwendoline Hamon, dont la mère est décédée il y a neuf ans d'un cancer de l'utérus. "Ce sont des cancers qui dégoûtent et ce tabou, il faut le faire sauter", ajoute l'actrice avec détermination.
Qu'ils concernent l'utérus, l'ovaire, l’endomètre ou la vulve, les cancers gynécologiques touchent, chaque année, plus de 15.000 femmes en France. Les symptômes vont des troubles du transit à la fatigue en passant par des saignements ou pertes vaginales anormales à des douleurs du bas ventre.
Pour les prévenir, il n'existe que peu de remèdes : des consultations régulières (une fois par an) chez un ou une gynécologue et, pour le cancer du col de l'utérus, un vaccin attribué aux jeunes femmes avant ou au début de leur vie sexuelle. Le taux de vaccination en France est de 19%.
Problème : "les gynécologues se font de plus en plus rare en France, notamment dans les campagnes ou les petites villes", souligne Gwendoline Hamon. Beaucoup de femmes se contentent d'aller voir un ou une médecin généraliste qui ne pense pas toujours à l'examen gynécologique tandis que d'autres ne sont tout simplement pas informées des risques et symptômes liés à ces cancers.
"Si les femmes ont un doute, sentent quelque chose chose de bizarre au niveau du ventre, des douleurs pelviennes, elles doivent demander un examen gynécologique", explique alors Gwendoline Hamon.
Un saignement après la ménopause ? C'est au mauvais signe
Gwendoline Hamon, marraine de l'association Imagyn
"Un saignement après la ménopause ? C'est au mauvais signe, il faut consulter tout de suite", ajoute celle pour qui le rendez-vous gynécologique doit s'apparenter à une rendez-vous chez le dentiste ou l'ophtalmologiste. "Ce n'est agréable mais il faut le faire", martèle-t-elle.
D'autant plus que ces cancers, même guéris, ne facilitent pas la vie des femmes, comme de leurs compagnons ou compagnes. "Le retour à la sexualité est très compliqué", explique la marraine de l'association Imagyn, qui a rencontré de nombreuses femmes souffrant ou ayant souffert d'un cancer de ce type. "Il n’y a plus de sécrétions vaginales, il reste des lésions et douleurs atroces", détaille-t-elle. Tout cela, à cause d'un mauvais suivi gynécologique.
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