"C'est dégueulasse" : comment des vacanciers ont été privés de croisière après la faillite d'une agence de voyage

Plusieurs vacanciers, qui n'ont pas pu participer à une croisière pour laquelle ils avaient pourtant payé, ont exprimé leur mécontentement, sur RTL, ce lundi 4 août.

Le bateau de croisière MSC Magnifica

Crédit : TONY ASHBY / AFP

CROISIÈRE - Des vacanciers privés de vacances

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Une croisière, des couchers de soleil sur la mer, des activités estivales... Les vacances de près de 500 clients de l'agence de voyage Star Croisière sont tombées à l'eau. L'entreprise a fait faillite et a annoncé son placement en liquidation judiciaire jeudi 31 juillet.

L'agence en ligne monégasque avait réservé pour les 500 vacanciers un séjour à bord d'un navire MSC, mais la compagnie assure n'avoir reçu aucun paiement. Les victimes sont à bout. Parmi elles, Marie rêvait de longue date de cette croisière sur la Méditerranée. "Je voulais faire ma première croisière pour mes 10 ans de mariage sur le MSC Siviu".

Sur le prix total de sa cabine à 3.600 euros, elle avait déjà réglé un acompte auprès de Star Croisière. Cette semaine, après l'annonce de la liquidation judiciaire de l'entreprise monégasque, MSC a demandé aux 500 clients de repayer pour espérer monter à bord du bateau. De quoi bouleverser Marie.

"On travaille dur toute l'année. Pour nous, 2.000 euros, c'est... C'est beaucoup."

Marie

Aux quatre coins du monde, les victimes de la faillite de Star Croisière sont nombreuses à se retrouver sans recours face au croisiériste. Pour certains, il est déjà trop tard pour sauver les vacances. Valérie devait embarquer cette semaine à Miami. "On avait la facture acquittée et on a été refoulés. Aujourd'hui, nous sommes encore à Miami, à nos frais. C'est vraiment dégueulasse de leur part", déplore la cliente.

Pour Michel et Brigitte, le choix n'en était pas vraiment un, ils ont décidé de repayer. "Il y a la faillite de Star Croisière, mais également l'escroquerie qui nous demande à repayer une deuxième fois. Nous, on était acculés. On quitte vendredi matin Paris, il fallait bien qu'on se retourne et qu'on sache quoi faire", explique le couple.

Au compte-gouttes, lundi 4 août au soir, des mails du croisiériste suisse ont finalement semblé offrir une lueur d'espoir aux clients naufragés, même si beaucoup restent encore sans réponse.

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