L'heure est désormais aux corrections de l'épreuve de philosophie pour les professeurs. Ils sont quelques 740.000 cette année à tenter de décrocher le sésame, et 174.000 correcteurs mobilisés pour les évaluer. À partir de mercredi 18 juin, ils entrent en scène, et avant cela, place au bal des copies.
Car c'est toute une organisation à la fin de chaque épreuve. Au lycée La Fontaine à Paris, Claude Perchet gère le secrétariat du bac dans une pièce fermée. Là où se trouvent "les planning de toutes les épreuves", confie-t-il, et où seront récupérées les copies en provenance des salles. Mais sa mission ne s'arrête pas là. Il doit ensuite rendre les copies anonymes en y collant une étiquette, de manière à masquer le nom de l'élève que seul un numéro permettra d'identifier.
Les copies sont ensuite mises sous enveloppes et envoyées en voiture vers les centres de correction. Le lycée La Fontaine fait aussi office de centre de correction, et recevra donc des copies d'autres centres en provenance de toute la France. La moitié de l'étiquette d'anonymat est alors découpée à la machine, à l'aide d'un massicot.
Les copies sont ensuite mélangées, afin de garantir un maximum d'équité dans la correction. Un brassage manuel qui prend beaucoup de temps. À l'avenir, les copies seront scannées et les correcteurs y accéderont sur un serveur automatique. Une expérimentation est en cours.
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