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Auto : 20 ans après le premier radar automatique, vers des radars plus "surprenants" dans le futur ?
Le 27 octobre 2003, le premier radar automatique voyait le jour. Vingt ans plus tard, le dispositif a bien évolué.
Un radar automatique sur les routes de France
Crédit : AFP/DOMINIQUE FAGET
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Ils sont aujourd'hui plus de 4.600 sur les routes françaises. Le 27 octobre 2003, le premier radar automatique était inauguré sur la Nationale 20 dans l'Essonne. Souvenez-vous de cette grosse cabane grise, assez moche et ce bruit si particulier au moment du flash. Moins de deux jours après l'installation du premier radar, ce dernier était attaqué au marteau.
Les automobilistes n'étaient pas convaincus. "Tout le monde pensait que c'était un truc pour faire de l'argent", se souvient l'un d'entre eux au micro de RTL. Pompes à frics pour les uns avec 12 milliards d'euros récoltés en 20 ans, sauveurs de milliers de vies pour les autres, les radars divisent toujours.
Le parc de radar connaît une modernisation, notamment avec ceux dits "tourelles", perchés en haut d'un mat de plusieurs mètres. Ils n'ont rien à voir avec le premier modèle. Ce dernier ne prenait qu'une seule photo, souvent floue dans 60 % dans ces cas.
Un changement de dimension
Le radar tourelle peut flasher des dizaines de véhicules en même temps sur huit voies de circulation. Il est capable également de repérer si vous brûlez un feu rouge. Bientôt, les 1.500 radars tourelles pourront sanctionner jusqu'à une quinzaine d'infractions, comme le téléphone, le port de la ceinture ou les distances de sécurité.
Mais le radar autonome est le plus redoutable de sa catégorie. Avec quatre millions de flashs sur un an, c'est-à-dire 14.000 par cabine. Il peut se déplacer n'importe où et en particulier sur les zones de travaux. Tellement efficace qu'il y en aura 200 de plus l'année prochaine. Au total, ils seront 800.
Le radar embarqué va être de plus en plus déployé. Installé dans des voitures banalisées, il est impossible à repérer. Aujourd'hui, ces véhicules sont de plus en plus confiés à des chauffeurs privés. "Je pense qu'ils vont nous pousser à la faute (...) je ne suis pas du tout pour", explique une automobiliste au sujet de ces radars.
Une idée du futur
Dans les prochaines années, il faut aussi s'attendre à des radars plus "surprenants". Celui à caméra thermique aura comme rôle de contrôler les voies réservées au covoiturage à Lyon ou encore à Rennes. Équipé d'un capteur à infrarouge, il permet de détecter la chaleur du corps humain afin de savoir si l'automobiliste est seul ou bien accompagné dans son véhicule.
Le radar anti-freinage sera une autre nouveauté. Il peut repérer si, avant une cabine, l'automobiliste met un bon coup de frein. Encore absent en France, il est actuellement testé du côté de l'Espagne. Pendant les prochains Jeux olympiques, six radars vont être installés sur le périphérique parisien. Leur rôle ? Contrôler les voies réservées aux voitures officielles. En cas de non-respect, un PV de 135 euros sera adressé au chauffeur du véhicule.
