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Un homme boit (illustration)
Crédit : AFP / Justin Sullivan
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Dans 55 % des 121 féminicides de l'année 2018, les médecins ont relevé le présence d'alcool ou de drogues. "On sait que c'est un facteur causal, explique Michel Reynaud, médecin et président du Fonds Actions Addictions sur RTL. De multiples travaux expérimentaux et des analyses sur des grandes cohortes montrent que l'alcool facilite le passage à l'acte, il désinhibe."
"L'augmentation du risque d'avoir des violences conjugales quand on est avec quelqu'un qui est dépendant est de l'ordre de 3", explique Michel Reynaud. "On a trois fois plus de risques d'avoir des violences. Lorsqu'une femme a déjà subi des violences, le risque est multiplié par 8 lorsque la personne a bu, et par 11 lorsque c'est une violence importante."
"Lorsqu'il y a eu une violence, elle a tendance à se reproduire, et plus encore lorsque quelqu'un prend des produits", conseille le médecin. "Donc ou il n'y a plus de violences, ou la personne accepte de se soigner, ou il faut en tirer les conséquences."
"L'alcool est de loin le plus important, parce que c'est le plus fréquent, mais la cocaïne et les
amphétamines favorisent aussi le passage à l'acte, prévient Michel Reynaud. Même les tranquillisants, les benzodiazépines, peuvent avoir notamment avec l'alcool des effets paradoxaux et peuvent faciliter des passages à l'acte qui sont oubliés le lendemain."
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