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Air Cocaïne : l'évasion des pilotes a coûté "un peu moins de 100.000 euros", annonce Christophe Naudin

REPLAY - REPLAY / INVITÉ RTL - Le spécialiste de la sécurité aérienne est l'homme qui a organisé l'évasion de Pascal Fauret et Bruno Odos de République dominicaine.

Pascal Fauret et Bruno Odos lors de leur procès en 2013
Pascal Fauret et Bruno Odos lors de leur procès en 2013
Crédit : ERIKA SANTELICES / AFP
Air Cocaïne : l'évasion des pilotes a coûté "un peu moins de 100.000 euros", annonce Christophe Naudin
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Air Cocaïne : l'évasion des pilotes a coûté "un peu moins de 100.000 euros", annonce Christophe Naudin
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Claire Gaveau
Claire Gaveau

Si la fuite des deux pilotes français de République dominicaine fait la une des médias, elle reste encore très mystérieuse. Parmi les organisateurs ? Christophe Naudin, spécialiste de la sécurité aérienne. Si Pascal Fauret et Bruno Odos refusaient de donner des informations sur leur évasion, les noms de certains acteurs phares ont fuité dans les médias. "Je suis scandalisé que le nom de Christophe Naudin ait été livré aux médias", a notamment commenté Olivier Cadic, sénateur des Français de l'étranger alors que "certains ont fait ça de façon altruiste". 

Une information confirmée par le principal intéressé au micro de RTL. "Je connaissais tous les détails de l'opération. Quatre scénarios était possibles pour éviter les trahisons et au dernier moment, on choisissait l'option la moins risquée et la plus viable", raconte-t-il précisant que cette exfiltration avait coûté "un peu moins de 100.000 euros".

Aucune infraction commise

Et si l'hypothèse de faux papiers a rapidement grandi, le spécialiste de la sécurité aérienne dément cette information : "Je laisse le fantasme persister mais ils ont commis aucune infraction et sont rentrés en France plutôt avec leurs papiers" même si "tous les papiers confisqués sont restés là-bas". Une exfiltration en toute légalité d'un point de vue administratif alors qu'une dizaine d'hommes ont participé à cette opération spéciale. "Il y a avait beaucoup de marins, quelques militaires et certaines personnes qui viennent davantage du corps aéronautique", liste-t-il sans jamais donner un nom. 

Bizarrement, des informations ont fuité avant que l'on soit de retour en métropole

Christophe Naudin, spécialiste de la sécurité aérienne

Et si l'opération s'est "heureusement bien passée", l'organisateur regrette de ne pas avoir recruté l'intégralité des personnes engagées dans cette fuite des deux pilotes français condamnés à 20 ans de prison dans l'affaire d'Air Cocaïne. "Bizarrement, des informations ont fuité avant que l'on soit de retour en métropole. C'est très désagréable alors qu'il était prévu à l'origine qu'il reste discret une quinzaine de jours pour se reconstruire avant d'affronter la tempête médiatique", relate-t-il. 

Une question de survie pour les deux pilotes

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Mais Christophe Naudin n'a pas été le seul soutien de choix dans ce retournement de situation. Aymeric Chauprade, eurodéputé européen du Front national qui a travaillé quatre ans en République dominicaine en tant que conseiller spécial du président de la République, a joué un rôle primordial dans cette affaire. "Il a recueilli la demande des familles concernant une possible exfiltration. Il l'a prise en compte et ne sachant que faire, il m'a demandé ce qui était possible", raconte le spécialiste de la sécurité aérienne. "La seule condition, c'était d'avoir l'accord des deux concernés avant de mettre en place l'opération. J'ai réfléchi et une fois qu'on avait les quatre scénarios, on a été les présenter", continue-t-il. 

Une opération de sauvetage de deux personnes qui se seraient suicidées si elles étaient restées sur place

Christophe Naudin, spécialiste de la sécurité aérienne

Pour cet acteur majeur de cette exfiltration, il s'agit avant tout d'une "opération de sauvetage de deux personnes quasiment condamnées à mort, ou du moins qui se seraient suicidées si elles étaient restées sur place". "On a fait quelque part une opération pour assister des personnes qui étaient en danger judiciaire", explique-t-il affirmant avoir "cru au départ en la justice dominicaine". 

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