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Affaire Depardieu : "Quand on touche à Depardieu, on touche à l'art ? C'est des conneries", dit Gérard Darmon

DOCUMENT RTL - L'acteur s'exprime pour la première fois, auprès de RTL, sur la tribune de soutien à Gérard Depardieu qu'il a signée. Il affirme vouloir défendre la présomption d'innocence, et ne pas être en accord avec l'ensemble du texte.

L'acteur français Gérard Darmon pose lors d'une séance photo à Paris, le 4 janvier 2022.

Crédit : JOEL SAGET / AFP

AFFAIRE DEPARDIEU - "Si les viols s'avèrent vrais, je serais le premier à monter au créneau", explique Gérard Darmon

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AFFAIRE DEPARDIEU - "Dire 'on touche à Depardieu, on touche à l'art' ? (...) C'est des conneries tout ça", dénonce Gérard Darmon

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Arthur Pereira - édité par Mathieu Terzaghi

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Le malaise des signataires de la pétition de soutien à Gérard Depardieu, le comédien mis en examen pour viol et accusé d'agression sexuelle, se fait ressentir. Une cinquantaine d'artistes avaient apposé leur nom à ce texte, publié le 25 décembre 2023 dans Le Figaro. Aujourd'hui, ce n'est pas leur engagement qui est remis en cause, mais celui qui leur a demandé de signer, le comédien Yannis Ezziadi, proche de l'entourage d'Eric Zemmour.

L'actrice Carole Bouquet a publié un communiqué sur Instagram qui affirme ne pas soutenir les idées et les valeurs du porteur de la tribune et avoue se sentir "profondément mal à l'aise". Gérard Darmon, lui aussi signataire, revient sur cette tribune pour la première fois au micro de RTL. L'acteur assure avoir reçu cette tribune par mail, et dit être ni ami, ni connaître Yassine Zidi, l'auteur de cette tribune. 

S'il ne s'est pas désolidarisé de la tribune, il explique : "Ce n'est pas la question de se désolidariser de la tribune. C'est simplement de rectifier, comme l'a fait Yvan Attal, en disant simplement que c'est un acte tout à fait citoyen, puisque je ne connais pas Depardieu. Ce n'est pas un ami, ce n'est pas un copain. J'ai tourné une scène, il y a longtemps, dans Astérix". 

Néanmoins, il dit vouloir défendre la présomption d'innocence. "Ce qui m'insupporte, c'est le procès médiatique", dit-il, sans pour autant être d'accord avec chaque mot de la tribune. "Attention, dire 'on touche à Depardieu, on touche à l'art' et tout ça, c'est des conneries", martèle-t-il. 

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Enfin, l'acteur affirme que "si jamais les deux viols s'avèrent vrais, je serais le premier à monter au créneau, en disant : 'Mais tu es un porc, je ne te pensais pas capable de ça' ". Par ailleurs, il n'a pas souhaité commenter les mots utilisés par Gérard Depardieu lors de son voyage en Corée du Nord en 2018. Scène où l'acteur sexualise une fillette de 10 ans qui était à cheval. Pour rappel, Gérard Depardieu est mis en examen pour viol et agression sexuelle sur l'actrice Charlotte Arnould, faits qui remontent à août 2018.

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