La Commission européenne de Bruxelles vient, in extremis, de signer un accord commercial de grande ampleur avec les pays du Mercosur c'est-à-dire d'Amérique du Sud. L'encre n'est pas sèche que les polémiques enflent déjà. Cet accord historique concerne une centaine de milliards d'échanges entre les deux blocs et prévoit que 91% des taxes sur les produits européens vers le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay disparaîtront.
Pour l'Union européenne, cela concerne prioritairement l'automobile allemande, les machines industrielles allemandes, la chimie allemande et l'habillement français avec un volet agricole en faveur des vins et alcools ou du chocolat par exemple. Le tout sera couronné par une promesse de protection de 357 appellations d'origine contrôlée, principalement sur les produits français et italiens. En échange, 92% des taxes qui frappent les exportations de ces quatre pays vers l'Union européenne seraient effacées.
La grosse aspérité de ce dossier ce sont les secteurs concernés par cet échange. L'UE s'ouvre en grand aux productions agricoles sud-américaines qui touchent des filières extrêmement sensibles : bovin, volaille et sucre. Ce sont des secteurs en grande difficulté, surtout en France. Ces pays piétinent l'accord de Paris sur le climat, déforestent sans état d'âme et ne répondent pas aux mêmes normes sociales et sanitaires que l'Union. Importer des viandes blanches et rouges produites à 10.000 kilomètres avec forces antibiotiques et grains arrosés de chimie, ne va pas encourager nos paysans à se lancer dans une agriculture plus vertueuse.
Ce n'est pas un sujet simplement franco-français mais l’agriculture française reste très parcellisée et ses éleveurs sont les plus mal lotis du secteur agricole avec seulement 12 à 15.000 euros de revenus annuels. Les consommateurs français privilégient toujours le prix et nos circuits n'ont pas assez de race de viande noble. Ceci explique qu'ils aient des difficultés à monter en gamme.
L'irruption de la viande argentine risque d'être difficile à digérer même si la Commission prévoit 1 milliard d'euros pour étaler le choc. Le dossier a été engagé sous la première présidence de Jacques Chirac et aujourd'hui on se demande s'il faut se féliciter de la constance ou déplorer l'aveuglement de la Commission parce que tout change autour de nous.
La fièvre immobilière se poursuit en France, +1% en six mois.
Le CAC 40 est également en hausse de 17%. Il signe son meilleur semestre depuis 10 ans.
15/20 à Vulog, une jeune pousse niçoise. Sa technologie a été sélectionnée par Volkswagen pour équiper toutes ses flottes de voitures électriques en auto-partage en Europe.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte