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Une femme portant l'abaya
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
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Le port de l'abaya "s'inscrit dans une logique d'affirmation religieuse", a estimé le juge des référés, qui avait été saisi en urgence par l'association Action droits des musulmans (ADM). Celle-ci demandait la suspension de cette interdiction au nom d'un risque de discrimination et d'atteinte aux droits.
Le Conseil d'État a estimé, dans un communiqué publié jeudi 7 septembre, que son interdiction "ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée, à la liberté de culte, au droit à l'éducation et au respect de l'intérêt supérieur de l'enfant ou au principe de non-discrimination".
Selon le juge, le port à l'école de l'abaya, longue robe traditionnelle, ou du qamis (son équivalent masculin) s'inscrit "dans une logique d'affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves".
Or "la loi interdit, dans l'enceinte des établissements scolaires publics, le port par les élèves de signes ou tenues manifestant de façon ostensible, soit par eux-mêmes, soit en raison du comportement de l'élève, une appartenance à une religion", rappelle la juridiction.
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