Depuis son élection, c'est un sujet qui revient dans les discussions du maire avec les habitants. Près de la place de la liberté, Anita, une retraitée, l'interpelle : "Il y a des quartiers où l'on se fait agresser Monsieur". Le maire doit alors rassurer, dire qu'il connait le problème, qu'il le traite.
Ce sentiment d'insécurité s'est particulièrement développé ici après le premier confinement, selon Jean-Yves Ravier "c'est à ce moment-là qu'une bande de marginaux s'est installée sur la place de la Liberté". Une série de "micro-agressions" ont alors eu lieu : "Tout cela a été très médiatisé alors, il y a eu beaucoup d'inquiétude, on peut faire baisser des chiffres mais on ne peut pas lutter contre un sentiment".
D'une promesse de campagne, la création de la police municipale est alors devenue réalité. 8 agents se sont installés dans un bureau du premier étage de la mairie. Leur objectif est de prendre en charge les infractions liées au stationnement mais aussi de patrouiller en centre-ville pour rassurer : "Nous ne sommes pas armés, nous avons seulement un bâton de défense et du lacrymogène" explique Michèle Philippe la cheffe de la police municipale.
La brigade s'appuie sur le travail du commissariat de police nationale voisin : "on arrive à intercepter les petits trafics mais notre problème ce sont les marginaux qui trainent dans le centre-ville parfois alcoolisés, on les déplace mais ils reviennent le lendemain". Selon la cheffe ce sont ces groupes qui provoquent le sentiment dont parle le maire.
Le sujet des incivilités revient souvent à la table du conseil municipal. Reste à savoir si la présence de la police municipale suffira à apaiser ce sentiment. La brigade est destinée prochainement à s'agrandir et à s'installer dans des locaux qui lui sont propres.
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