VIDÉO - À la recherche de Tiphaine Véron, un an après sa disparition au Japon
La jeune femme, épileptique, a disparu à Nikko, ville japonaise très touristique. Un an après, le mystère reste entier. Emmanuel Macron a promis de "mettre la pression" pour élucider cette disparition.

Au Japon, le concept de marche blanche n'existe pas. Pourtant, quelques habitants de Nikko ont tenu à soutenir la famille de Tiphaine Véron. La jeune femme de 36 ans a disparu il y un an alors qu'elle visitait la région. Elle n'a plus été vue depuis qu'elle a quitté son hôtel, le 29 juillet 2018, laissant derrière elle valise et passeport.
Un an après, le mystère reste entier. Pour sa sœur, Sybille Véron, la piste d'un accident de randonnée ne tient plus. "On a longtemps pensé que ça pouvait être un accident et, plus le temps passe, plus on se dit que les probabilités sont minces. On aurait retrouvé quelque chose. On retrouve toujours quelque chose."
Vendredi 26 juillet, la mère de Tiphaine Véron a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux. "Je vous en supplie, manifestez-vous, ne nous laissez pas dans l'angoisse, ne laissez pas notre vie dévastée". Car la famille en est persuadée : quelqu'un sait forcément quelque chose. Mais "le temps passe et les mémoires s'effacent", déplore la sœur, Sybille Véron.
Angoisse et frustration
L'attente est d'autant plus douloureuse que la famille ne peut accéder aux informations et aux documents de l'enquête. Au Japon, les parties civiles sont exclues de l'avancée des recherches. En mai dernier, des policiers Français se sont déplacés à Nikko. Ils ont récupéré un dossier donné par leurs homologues japonais. Pour le moment, les enquêteurs français en ignorent le contenu. Ils attendent la traduction, qui ne sera faite qu'à la rentrée.