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200 policiers réunis devant le Bataclan contre les accusations de racisme

Plus de 200 policiers se sont réunis le soir du 26 juin devant le Bataclan à Paris, lieu symbolique des attentats du 13-Novembre, pour protester contre les accusations de violences policières.

Des policiers jettent leurs menottes en signe de protestation contre les accusations de racisme.
Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP
Benoît Collet & AFP
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Plusieurs dizaines de fourgons, motos, et voitures de police ont bloqué la rue devant la salle de concert du Bataclan, à Paris, vers 23h30. En civil ou en tenue, arme à la ceinture, les policiers ont déposé leurs menottes en silence sur la chaussée, avant d'entonner une Marseillaise en signe de protestation contre les accusations de racisme dans l'institution, sur le devant de la scène médiatique depuis l'affaire George Floyd aux États-Unis et les manifestations contre les violences policières organisées à Paris en juin par le comité "La vérité pour Adama".

"On réfute les accusations de violences et de pseudo-racisme", a soufflé un des participants, sous couvert d'anonymat. "On ne comprend pas d'avoir été acclamés à l'époque des attentats et d'être pointés du doigt aujourd'hui."

Lors des attentats du 13 novembre 2015, deux policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) avaient été les premiers à intervenir au Bataclan et avaient tué l'un des assaillants.
Les fonctionnaires présents le 26 juin ont aussi dénoncé un manque de soutien du ministère de l'Intérieur.

Manque de soutien du ministre de l'Intérieur

"Notre hiérarchie nous lâche en pâture sur la voie publique", a déploré un policier du Val-de-Marne, venu pour l'occasion. "Ils nous demandent beaucoup de choses, ils ne nous donnent pas de moyens et après ils nous crachent dessus. On veut nous retirer la clé d'étranglement, mais c'est quoi l'alternative ? Si on la fait sur quelqu'un, c'est que cette personne n'est pas très docile."

À écouter aussi

Depuis son discours du 8 juin au cours duquel il a annoncé la fin de l'enseignement d'une méthode d'interpellation dite de "la clé d'étranglement", Christophe Castaner doit faire face à la colère des policiers.

Plusieurs rassemblements ont eu lieu ces deux dernières semaines, notamment en Île-de-France, comme devant l'Arc de Triomphe, avec dépôts de menottes en guise de protestation symbolique. De nombreux agents reprochent au ministre de ne pas les soutenir suffisamment contre les accusations "de violences policières" et de "racisme" dans leurs rangs.

Lors d'un déplacement à l'école nationale de la police à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, le ministre a insisté le 26 juin sur "le respect" dû aux policiers et les a réassurés de son soutien. "Nous serons là pour défendre votre honneur, à chaque fois qu'il sera attaqué. Vous n'êtes pas seuls", a-t-il lancé à plusieurs nouveaux officiers et commissaires en fin de formation.

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