L'une des figures des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues, manifestera le mercredi 1er mai à Paris, au côté des syndicats. Un rassemblement sous pression que des centaines de black blocs promettent de transformer en émeute.
Malgré ce climat de violence, le manifestant renonce à annuler sa participation à l'événement : "Si les membres du gouvernement et certains services de renseignement sont au courant, c'est à eux d'intervenir", annonce-t-il d'emblée sur RTL.
Mais si Jérôme Rodrigues, blessé à l’œil suite à un tir de LBD en janvier dernier, se range parmi les "manifestants pacifiques", son objectif premier n'est pas de "se démarquer" d'un appel à un "acte final" pour faire de Paris "la capitale de l'émeute". Le "gilet jaune" qui appelle au calme, précise qu'il manifestera pour la fête du travail, à l'instar de ses congénères, en tant que travailleur.
Lorsque la répression se met en place (...) je peux comprendre que certains accèdent à un climat de violence.
Jérôme Rodrigues
Concernant l’ambiguïté maintenue par certains membres du mouvement vis-à-vis des casseurs et des auteurs d'actes violents, qu'ils peinent à dénoncer, le porte-parole se montre plus nuancé : "Je peux comprendre que certains "gilets jaunes" adhèrent à cette mentalité des éventuels fauteurs de troubles" explique-t-il. Une tolérance qu'il justifie par "la protection" que les individus radicaux fourniraient face aux violences policières. Pour cette même raison, Jérôme Rodrigues dit comprendre "cet élan de sympathie de certains 'gilets jaunes' vis-à-vis des casseurs".
"Lorsque la répression se met en place, les arrestations arbitraires, je peux comprendre que certains accèdent à un climat de violence", précise le militant, qui évoque "23 copains", qui "comme (lui)", ont perdu un œil. Jérôme Rodrigues appelle le gouvernement à revoir "sa méthodologie de maintien de l'ordre".
Le représentant tient à distinguer syndicats et syndiqués, appelant à la convergence des mobilisés "quelque soit la couleur de leur gilet", et reconnaît avoir eu des contacts avec certains black blocs pour "mettre les choses au clair" après "certains passages médiatiques". Il dénonce cependant "Toutes formes de violences", qui selon lui, n'auront pas leur place ce 1er mai, considéré par le mouvement comme le jour de mobilisation des travailleurs "gilets jaunes" pour la fête du travail.
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