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UE : AstraZeneca ne livrera que 25% des vaccins prévus au 1er trimestre

L’Union européenne réclame à AstraZeneca de lui livrer des vaccins produits dans deux usines britanniques.

Des doses du vaccin AstraZeneca/Oxford (illustration)

Crédit : AFP

Emmanuelle Brisson & AFP

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C’est un bras de fer tendu entre l’Union européenne et AstraZeneca. L’Union européenne réclame au laboratoire britannique AstraZeneca de lui livrer comme prévu des vaccins anti Covid-19 produits dans deux usines du Royaume-Uni, alors que l’entreprise prévoit désormais de ne livrer au premier trimestre que 25% des doses promises, d’après une responsable de l’Union Européenne.

Alors que Pascal Soriot, le président-directeur général du groupe pharmaceutique suédo-britannique a déclaré "Nous ne faisons de profit nulle part", la nouvelle a été jugée inacceptable par cette même responsable de l'Union européenne.

"Il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre. Le contrat signé prévoit que le groupe pharmaceutique doit mobiliser quatre usines, dont deux au Royaume-Uni, pour produire les doses destinées à l’Union européenne.

Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l’UE.

Pascal Soriot

Mais dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, Pascal Soriot insiste : "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l’UE (…) L’UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu’ils signaient trois mois après. On a donc dit : on fera de notre mieux, mais nous n’allons pas nous engager contractuellement".

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Des propos qui ont provoqué la colère de Bruxelles : "Nous contestons nombre d’éléments de cette interview, y compris l’idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n’est pas exact", a indiqué un haut responsable de l’Union Européenne.

"Sur l’idée de "faire de son mieux" : le contrat prévoit l’existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s’il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d’autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il. 

Pour Pascal Soriot, les difficultés rencontrées dans son usine européenne s’expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni : les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production.

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