Mal de crâne, maux de ventre, douleurs articulaires... Vendus sans ordonnances, les antidouleurs font parti de notre quotidien. Jeudi 26 avril, 60 Millions de consommateurs a consacré une de ses enquêtes sur les risques liés à l'ingérence d'antidouleurs. La raison de leur potentielle dangerosité ? Une mauvaise utilisation et une méconnaissance de leurs caractéristiques. Le paracétamol, l'ibuprofène et l'aspirine ne doivent pas être consommés plus de 3 à 5 jours d'affilée.
Dans son avertissement, le magazine s'inquiète aussi des risques liés à leur utilisation, couplée à de l'alcool. L'antalgique utilise les enzymes du foie et des reins pour se détoxifier. Coupler sa consommation avec de l'alcool réduit donc les chances pour le corps de les détoxifier puisque l'alcool utilise ces mêmes enzymes. Dans ce cas précis, il peut s'avérer dangereux. Fini, donc, de traiter sa gueule de bois avec un antalgique.
Selon le rapport risques/bénéfices liés à leur utilisation, voici la liste des meilleurs au moins bons élèves.
Le Doliprane et le Dafalgan sont les deux marques les plus connues. Concernant le Doliprane, il est recommandé de ne pas en consommer plus de 4g par jour, soit 4 comprimés de 1000 mg, dont la prise doit être espacée toutes les 4 à 6 heures. Interrogé par le magazine, le professeur François Chast déclare : "À 10g par jour, celui-ci devient potentiellement mortel."
Si ses caractéristiques apparaissent comme les moins néfastes pour la santé, prudence toutefois. Un lien a été établi entre la prise très régulière de paracétamol avec des risques d'accidents cardio-vasculaires.
Plutôt à éviter. L'Advil et le Nurofen sont les plus courants. 60 Millions de consommateurs préconise leur utilisation en second choix, dus à leurs effets secondaires tels que les troubles digestifs et les problèmes rénaux.
Ces anti-inflammatoires soulagent la douleur et la fièvre et il est recommandé de ne pas en ingérer plus de 800 mg par jour. Si le consommateur décide de le prendre en plusieurs fois, il doit espacer les prises de 6 heures.
À éviter. Celui-ci, bien qu'il ait les mêmes vertus que les deux précédents types d'antalgiques, pourrait aussi provoquer des risques non-négligeables d'hémorragies, même à faible dose. Il peut cependant être préconisé lorsqu'un patient souffre de troubles cardio-vasculaires et peut prévenir de l'agrégation plaquettaire. Dans ce cas, c'est au cardiologue de le prescrire.
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