Avec 3.400 décès en 2018, le cancer de l'ovaire est la quatrième cause de mortalité par cancer chez la femme en France.
Si ce cancer est aussi meurtrier, c'est parce que dans 75% des cas, le diagnostic est trop tardif, et, lorsque la maladie est diagnostiquée, elle a déjà atteint le stade III. Après près de 30 ans de recherche, des chercheuses montréalaises ont trouvé une piste qui permettrait de combattre le cancer de l'ovaire plus facilement.
Les chercheurs du Crchum, le Centre de recherche de Montréal, ont effectué leurs travaux sur des tissus humains, provenant de dons effectués par des patientes atteintes du cancer de l'ovaire. Publiée dans la revue scientifique Nature Communications, l'étude montre que neutraliser une seule protéine, baptisée Ran, pourrait empêcher le développement des métastases et le déplacement des cellules cancéreuses.
Ran possède en fait le rôle de taxi. Si cette protéine disparaît, les cellules cancéreuses n'arriveront plus à se déplacer ni à se fixer, et le cancer ne pourrait pas se développer.
Avant cette conclusion, les chercheuses montréalaises avaient déjà démontré que des tumeurs créées chez des souris avaient disparu une fois que la protéine Ran avait été éradiqué. L'équipe médicale espère ainsi pouvoir appliquer leurs recherches à d'autres cancers.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.