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Primaire de la gauche : "Hollande peut faire à peu près ce qu'il veut"

REPLAY - LE MAG POL - Pour Alexis Brézet du "Figaro", François Hollande n'en fera qu'à sa tête au moment de choisir s'il doit ou non s'engager dans la prochaine présidentielle.

François Hollande le 10 novembre 2016 à Nancy
Crédit : AFP / Jean-Christophe Verhaegen
Le Mag Pol du 20 novembre 2016
00:31:49
Edouard Lecerf de Kantar invité de Philippe Robuchon
00:02:43
Philippe Robuchon & Olivier Bost & Clémence Bauduin
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"De toute façon on a beau lui dire ce qu'on veut, à la fin, ça se passera entre lui et lui." La confidence, obtenue par Christophe Jakubyszyn de TF1-LCI de l'un des amis de François Hollande, prouve que rien n'est joué et que le président sortant est loin encore de mettre de côté ses ambitions pour 2017. Mais il n'est pas seul. Tandis qu'Emmanuel Macron est officiellement lancé dans la course, Manuel Valls semble vouloir lui aussi jouer sa carte dans la présidentielle. Samedi 19 novembre, le Premier ministre a lancé une petite phrase pour le moins ambiguë. Le même jour, François Hollande a reçu un accueil chaleureux à Castelnaudary qui pourrait le convaincre de lancer sa candidature à sa propre succession. Toutefois, tandis que les bureaux de vote vont bientôt fermer pour le premier tour de la primaire ce 20 novembre, le trio Mazerolle, Brézet et Jakubyszyn de ce Mag Pol exclut l'influence de ces acteurs de la gauche sur le scrutin du jour.

"Je pense que cette vague de mobilisation de l'électorat de droite pour choisir son champion prouve que, finalement, la candidature de Macron n'a pas eu d'impact sur son électorat", estime Christophe Jakubyszyn de TF1-LCI. "Je pense qu'il ne l'a pas fait pour ça. Si (Emmanuel Macron) s'est déclaré, c'est moins pour des histoires de la droite que pour bloquer Valls et couper l'herbe sous le pied de Hollande", poursuit Alexis Brézet du Figaro. La preuve selon lui est que "Valls en rajoute un coup en disant 'moi aussi je suis prêt à y aller et Hollande qui fait sa tournée. Chaque camp joue quand même sa partie dans son couloir." François Hollande est pris en tenaille. "J'ai vu rencontré beaucoup de très proches de Hollande qui lui disent tu vas t'abîmer à être candidat et tu vas nous abîmer, c'est-à-dire que si tu es candidat on n'aura que 40 ou 50 députés en juin prochain. Laisse quelqu'un d'autre y aller", raconte Christophe Jakubyszyn. "Le fond, c'est que c'est Hollande qui décidera" résume Alexis Brézet.

Hollande pariait sur une victoire de Sarkozy

Le chef de l'État n'a pas prévu de passer sa soirée devant la télévision ou à proximité de la radio, il se tiendra au courant des résultats mais sans dispositif particulier. François Hollande n'a pas prévu de réunion exceptionnelle, il se contentera de quelques coups de téléphone : le vrai débriefing aura lieu lundi 21 novembre au matin, à 9 heures avec ses conseillers... Comme tous les lundis matin. Le président ne se prête plus à aucun pronostic depuis des semaines. Très longtemps, il avait parié sur une victoire de Nicolas Sarkozy, son meilleur adversaire, celui qui réactive le mieux l'électorat de gauche. Mais François Hollande sait désormais que vu la situation très difficile dans laquelle il se trouve, il sera confronté à un vrai candidat de droite, avec un vrai programme de droite sur les questions économiques, sécuritaires et sociétales, peu importe qu'il s'agisse de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon.

Manuel Valls va suivre la soirée électorale de chez lui

Le Premier ministre a, lui, bien prévu de suivra la soirée électorale depuis son domicile. Manuel Valls estime que Nicolas Sarkozy a remis en selle François Fillon avec ses attaques sur François Bayrou : l'ancien président de la République a, selon l'analyse de Manuel Valls, déshabillé Alain Juppé au profit de François Fillon. Le chef du gouvernement reste par ailleurs persuadé que si Nicolas Sarkozy gagne, ce 20 novembre, son ticket pour le second tour de la primaire, celui-ci n'aura pas de marge de progression entre les deux tours. À la tête du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, lui, croit davantage en une division de la droite qui, selon lui, pourrait se fracturer si les résultats s'avèrent serrés à l'issue des deux tours de cette primaire.

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