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Présidentielle 2017 : sans le soutien du PCF, Montebourg "construit l'union des gauches"

Le candidat à la primaire de la gauche avait dragué le Parti communiste notamment lors d'un meeting à la Fête de l'Humanité.

Arnaud Montebourg le 10 septembre 2016 à La Rochelle

Crédit : SIPA

Ludovic Galtier & AFP

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Contre l'avis de Pierre Laurent, les délégués nationaux du Parti communiste français ont donc choisi de ne pas soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2017. À la fin du mois de novembre, les 50.000 militants auront toutefois le dernier mot et décideront de la stratégie à adopter pour 2017 : partir seul ou rallier le leader de la France insoumise. Quoi qu'il en soit, le PCF écarte pour le moment toute idée d'alliance avec Arnaud Montebourg. Le candidat à la primaire de la gauche, organisée par la Belle Alliance populaire les 22 et 29 janvier 2017, n'a "par délicatesse" pas commenté le refus des cadres du parti de rallier Jean-Luc Mélenchon.

"Je peux dire en revanche ce que je fais, je construis l'union des gauches, c'est-à-dire la capacité à avoir une solution et une offre politique à vocation majoritaire qui nous permette de gouverner la France, et d'éviter que les électeurs de gauche se retrouvent dans la situation d'avoir à arbitrer les élégances entre la famille Le Pen et un des candidats de la droite", a ajouté celui qui s'était dit prêt à faire l'union avec le PCF dès le premier tour de la présidentielle. "Les discussions ne sont pas closes", avait-il assuré le 4 novembre au micro de Public Sénat.

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